jeudi 19 décembre 2019

L’Ange de la Mort: Le Drame de Portet


Au cœur de l’hiver 44, il y a 75 ans, les policiers enquêtent sur le terrible drame qui a frappé le village Béarnais de Portet, 4 mois plus tôt. Un jeune indicateur aurait tuyauté les forces allemandes sur l’endroit où 38 maquisards allaient être interpellés avant de finir fusillés.......Détails........


A l’automne 1944, c’est un Béarn libre et martyrisé qui tente de panser ses plaies. Beaucoup estiment que la réconciliation passe d’abord par la condamnation des collabos qui ont pactisé avec l’ennemi allemand durant l’occupation. 
Au tribunal palois, situé place du Maréchal Pétain, le procureur de la République suit de près l’enquête concernant le drame sanglant de Portet. Les enquêteurs sont convaincus qu’un mouchard a renseigné les forces allemandes sur l’endroit où plusieurs centaines de maquisards se planquaient. 
Le procureur fronce les sourcils lorsqu’il apprend que l’indicateur serait un gamin âgé de quinze ans à peine. 
Cette petite frappe, connue de la police, est un fils de bonne famille habitant le luxueux Grand Hôtel, 4 rue O’Quin. 
L’affaire devient sensible. Le père du rejeton est un avocat palois qui se dit pétainiste convaincu. Depuis 1935, il siège au conseil municipal aux côtés du maire, M. Verdenal.
Le nom de l’indicateur fait tilt aux oreilles des policiers. 
Malgré son très jeune âge, l’adolescent a été arrêté un mois plus tôt car il a commis un braquage dans les environs. Le jeune homme a, certes, affirmé qu’il était sous la protection de la gestapo. 
Mais, rien n’y a fait. Il est sous les verrous. Le lendemain de la Libération, un commissaire de police se transporte à la maison d’arrêt. « Henri, tu sais pourquoi nous sommes là ! ». 
Le jeune homme se met à table. Tout a commencé en mai 43. Il avait quatorze ans. Un copain prénommé Aldo lui raconte comment se faire de l’argent durant l’occupation. 
A l’écouter, il suffit de faire du marché noir pour le compte des allemands et leur livrer quelques tuyaux. Naïf, l’adolescent de bonne famille accepte de devenir un informateur de l’ennemi. 
Commence alors une série de visites au siège de la gestapo, Villa Albert. Il livre des juifs qui se planquent, et des résistants, pour finir avec le drame de Portet...

Source France Bleu
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