Musique tonitruante, scène en plein air et écrans géants, il régnait une ambiance de fête samedi soir avenue Paul-Valery, devant la Grande synagogue de Sarcelles.
La communauté juive fêtait le 7 e jour de Hanouka, la fête des lumières, qui se tient pendant huit jours.
Près de 600 personnes ont participé à cet événement aussi religieux que festif, organisé par les institutions Loubavitch du Val-d'Oise.
« Nous allons allumer la 7e bougie », explique Chemauel Maarek, animateur de la soirée et représentant des institutions Loubavitch du Val-d'Oise.
Chaque jour, une nouvelle bougie de la Menorah, le chandelier, est allumée. Cet événement commémore le miracle de la fiole d'huile qui, bien que réduite, a fourni miraculeusement de la lumière pendant huit jours pour éclairer le temple de Jérusalem après sa reconquête.
Depuis plusieurs années
« Dans chaque juif, il y a une petite fiole qui est scellée du sceau du Grand prêtre », a soulignéle rabbin Yaakov Bitton, délégué Loubavitch de Sarcelles. C'est ce dernier qui a lancé ces allumages publics de Hanouka à Sarcelles il y a une dizaine d'années.
« Quand il est venu me dire qu'il voulait faire ça à Sarcelles, j'y ai cru et c'est comme ça qu'on a mis ça en œuvre », a rappelé François Pupponi, député (DVG) et ancien maire de la ville.
« C'est un moment de joie partagée »
« C'est quelque chose de fort. Et les enfants attendent ça avec impatience », souligne Gilbert, venu de Strasbourg passer les fêtes en famille à Sarcelles. Ils reçoivent à cette occasion des cadeaux.
« C'est un moment de joie partagée », souligne Eric, 62 ans.
« C'est le triomphe de la joie sur la tristesse », ajoute Abraham, 77 ans, dont 50 à Sarcelles.
Rabbins et représentants officiels se sont succédé sur scène pour allumer les sept bougies à la fin de la cérémonie après plusieurs interventions entrecoupées de musique hassidique.
Source Le Parisien
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