La Suisse a décidé d'allouer 700.000 francs à des projets en cours et 2 millions à des programmes d'aide d'urgence en Syrie et dans les territoires palestiniens, selon le DFAE, cité par les publications alémaniques de Tamedia.
Avant le gel des paiements cet été, la Suisse avait déjà versé 22,3 millions de francs.
Fin juillet, un rapport du département éthique de l'Unrwa a fait état de mauvaise gestion et d'abus de pouvoir commis par un petit groupe de hauts responsables, qui auraient contourné les mécanismes de contrôle de l'ONU. Des plaintes internes ont finalement contraint Pierre Krähenbühl, alors à la tête de l'Unrwa, à démissionner en novembre.
Le Suisse nie les accusations. Christian Saunders a repris son poste.
Le DFAE invoque les réformes mises en place au sein de l'agence pour justifier sa décision de reprendre les paiements.
L'ONU l'aurait également assuré dans deux lettres que les enquêtes menées contre Pierre Krähenbühl et cinq autres personnes excluent tout détournement de fonds.
Malgré le scandale, l'organisation peut toujours compter sur le soutien de 169 pays.
Les États membres des Nations Unies ont prolongé le mandat de l'Unrwa pour trois années supplémentaires à une large majorité lors de l'Assemblée générale de la semaine dernière. Seuls les États-Unis et Israël ont voté contre, neuf pays se sont abstenus.
Fondée en 1949, l'Unrwa gère des écoles et fournit une aide vitale à des millions de réfugiés palestiniens en Jordanie, au Liban, en Syrie et dans les Territoires palestiniens.
Elle emploie 30.000 personnes, principalement des Palestiniens.
Plus de 700.000 Palestiniens ont fui leurs terres entre avril et août 1948, au moment de la création d'Israël, selon l'ONU.
Ces personnes, ainsi que leurs descendants (absurde, c'est le seul cas au monde !), ont le statut de réfugiés.
Source Tribune de Geneve
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