Des ministres et des députés de droite s’apprêtent à lancer une campagne d’information contre le chef de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas qui soutient ouvertement les terroristes...
Ils ont pris cette décision après avoir appris que l’assassinat d’un père de famille, Barouh’ Mizrah’i, la veille du Séder, avait été perpétré par un terroriste libéré dans le cadre de l’affaire Shalit.
Les organisateurs de cette campagne comptent notamment exiger d’Abbas non seulement de rompre toute relation avec le Hamas mais aussi de renoncer totalement au terrorisme. Ils prouveront notamment qu’à l’heure actuelle, le chef de l’Autorité palestinienne encourage toujours les actes criminels et incite à la violence contre Israël.
La campagne se concentrera entre autres sur la question des salaires versés aux terroristes incarcérés dans des prisons israéliennes. D’après le site israélien NRG, 44 millions de shekels seraient attribués au total tous les mois à des milliers d’entre eux et à leurs familles. Ces versements auraient été fixés par des lois adoptées en 2010 par le « gouvernement » palestinien.
Toutefois, précise NRG, suite à des critiques émises récemment sur le fait qu’une partie de cet argent provient de pays donateurs, parmi lesquels se trouvent des Etats occidentaux, il aurait été décidé à Ramallah que les « salaires » seraient désormais octroyés par l’Olp et non plus par le « gouvernement palestinien » officiel.
Cela ferait des années qu’Israël dénonce cette pratique devant des hommes politiques étrangers. Pour l’instant, rien n’a été fait pour régler le problème.
Claire Dana-Picard
Source Chiourim