dimanche 16 février 2014

Hamas : "des soldats de l'OTAN en Judée Samarie seront considérés comme occupant"


Le Hamas a promis de traiter le déploiement d'une force internationale sur les terres qui seraient un état palestinien suite à un accord de paix avec Israël comme une force d'occupation, a déclaré vendredi le porte-parole du groupe terroriste islamiste, a rapporté l'agence de presse de l'AP Maan. S'exprimant lors d'un rassemblement dans la bande de Gaza organisé par des factions palestiniennes opposées aux négociations avec Israël, Sami Abou Zouhri a déclaré que le Hamas "combattra cette initiative".



"Aucun pays arabe ne sera d'accord pour la profanation d'un centimètre de ses terres," a-t-il dit. Il montre par ces déclarations que lui-même, qui se revendique arabe, ne connaît strictement rien de l'histoire moderne du monde arabe, celui-ci, étant basé dans la péninsule arabique (d’où le nom arabe, ou l'inverse, mais vous voyez le rapport), a accepté dans sa majorité la présence de troupes étrangères sur ses terres (Arabie Saoudite, Yémen, Koweït, états du Golfe), et ce depuis des décennies.
Le plan proposé par le secrétaire d'état américain John Kerry ne sert qu'à "mettre fin à la question de la Palestine et ce qui reste des droits et des principes palestiniens," a déclaré Abou Zouhri.
Abou Zouhri a également appelé le dictateur de l'autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, à se retirer des négociations.
"Personne ne vous (Abbas) a autorisé à parler au nom du peuple palestinien, ou au nom du Hamas ou de toute autre faction," a-t-il dit.
Le Fatah a publié une réponse aux accusations du Hamas, disant qu'aucune tierce partie stationnée dans un futur état palestinien ne menacerait sa souveraineté.
La direction du Fatah a appelé le Hamas à cesser d'envoyer des messages peu fiables à Israël, et a accusé les dirigeants de la bande de Gaza de jouer dans le jeu du premier ministre Benyamin Netanyahou qui s'oppose à un retrait israélien de la Judée Samarie.
Il y a deux semaines, dans une interview explosive donnée au New York Times, Abbas a présenté ses principes de base pour les négociations. Le dictateur palestinien a dit qu'il accepterait une présence de l'OTAN qui serait responsable de la sécurisation des frontières d'une nation palestinienne.
Le porte-parole du Hamas a critiqué le déroulement des négociations lors des pourparlers : "pourquoi tu ne dis pas la vérité sur ce qui se passe dans les négociations secrètes ? Si tu es honnête, sors vers ton peuple et dis la vérité et donnes des détails."
Abou Zouhri a exprimé son pessimisme quant à une réconciliation entre le Hamas (qui dirige la bande de Gaza) et le Fatah (qui aimerait diriger la Judée Samarie), malgré la récente visite d'une délégation du Fatah dans la bande de Gaza qui visait à promouvoir la réconciliation dont il est question depuis si longtemps.
Selon Abou Zouhri, le Fatah n'a pas pris de mesures positives à l'égard de la réconciliation, continuant à arrêter des membres du Hamas en Judée Samarie.
"La réconciliation est un slogan sans mise en œuvre," a déclaré le porte-parole du Hamas. "Si vous voulez une résolution vous devez arrêter les arrestations et la torture (des membres du Hamas) et arrêter la coopération sécuritaire avec Israël. La balle est dans le camp du Fatah. Le Hamas est prêt à trouver une solution."

Source Juif.Org