jeudi 30 janvier 2014

Scoop du New York Times : Les mesures phares du plan " Kerry " dévoilées !


Le chroniqueur du New York Time, Thomas Friedman, a écrit dans le journal de mercredi que John Kerry dévoilera son plan de paix israélo- palestinien " bientôt ", cependant, certaines mesures phares ont déja filtré. Ainsi, Friedman declare que le plan de Kerry comprendra des échanges de terres sur la base des lignes de 1967, des dispositifs sécuritaires dans la vallée du Jourdain, pas de " droit au retour " en Israël pour les réfugiés palestiniens et de leurs descendants, le partage de Jerusalem et la reconnaissance d'Israel comme etat juif. Ces mesures ont déjà été signalées au coup par coup dans les médias israéliens et palestiniens. Friedman ne donne pas l'origine de ses sources mais il cite des responsables israéliens et américains de facon anonyme.



Le plan répond à une exigence clé de Netanyahu : la reconnaissance d'Israël en tant qu'Etat juif.
Il n'est pas du tout évident que les parties accepteront un tel plan.
Netanyahu a déjà rejeté l'utilisation des frontieres de 1967 comme base de discution et il s'oppose à renoncer à la souveraineté israélienne dans Jérusalem. Il veut aussi qu' Israël maintienne une présence militaire dans la vallée du Jourdain.
En ce qui concerne la proposition de Kerry concernant la vallée du Jourdain, Friedman déclare : " les dispositions sécuritaires seront sans précédent ".
Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a déja declaré qu'il ne reconnaîtra pas Israël comme un Etat juif et ne négociera pas en ce qui concerne l'abandon du droit au retour des réfugiés palestiniens.
Plusieurs hommes politiques israéliens et une foule d' experts ont dit qu'ils croient qu'Israël sera blâmé si le cycle actuel de négociations avec les Palestiniens ne produit pas un accord.
De hauts responsables israéliens, y compris ministre de la Justice Tzipi Livni et le ministre des Finances Yair Lapid, ont averti qu'en l'absence d' un accord conduisant à la création de deux États, Israël devra faire face à une réaction sévère et risquera d'être isolé politiquement et économiquement de la communauté internationale.
Mercredi, Lapid a déclaré que le boycott des produits israéliens par les pays européens constituerait un coup dramatique à l'économie israélienne.
D'aprés une évaluation préparée par l'économiste en chef du ministère des Finances, Lapid a ajouté que même un boycott à petite échelle " frappera chaque citoyen israélien directement dans sa poche ".
Le coût de la vie augmenterait, les budgets de l'éducation, de la sécurité, de la santé et du bien-être seront réduits.
En outre, les exportations seraient confrontés à une perte de 20 milliards de shekels, le PIB sera probablement réduit de 11 milliards de shekels par an et 9800 travailleurs seraient licenciés immédiatement.
" Nous devons reconnaître que si les pourparlers échouent, il y aura un prix élevé a payer pour nos citoyens " a ajouté Lapid.
Lapid a également rejeté les allégations du ministre de l'économie et du Commerce, Naftali Bennett, lorsque celui-ci a declaré qu'un Etat palestinien serait " un fardeau économique pour Israël ".
Pour Lapid, un accord de paix entraînerait une augmentation de 20 milliards de NIS par an dans le budget de l'Etat, une augmentation potentielle de 16 milliards de NIS pour les exportations.
" Le débat sur la sécurité nous fait oublier parfois le fait que notre armée n'est pas un but, c'est un outil. C'est un outil qui vise à nous permettre d'atteindre un accord qui permettra de renforcer l'économie israélienne et de garantir notre avenir en tant qu'état juif ".
Les remarques du ministre des Finances font écho à celles de Kerry la semaine dernière au Forum économique mondial de Davos, en Suisse. Kerry a souligné les avantages économiques qu'Israël tirerait en cas de signature d'un accord de paix avec les Palestiniens, déclarant qu'Israël nouerait immédiatement aprés des relations diplomatiques avec le monde arabe et musulman et serait devrait bénéficier d'une augmentation de 6% du PIB par an.
Autrement dit, les USA veulent acheter la paix a tout prix, même si leur plan de paix est truffé d'incohérances. Lapid ne voit que les promesses d'une économie fleurissante, des chiffres sont avancés afin de séduire les citoyens israéliens, cependant, il est clair que ni les palestiniens ni les israéliens ne pourront accépter ce plan de paix. Pour ce qui est des menaces de boycott et autres sanctions de la part de l'UE et des USA, elles relévent de l'intox, un boycoot américain devrait
forcément passer par le congrés, or celui-ci est aux coté d'Israel, il ne votera jamais une telle mesure, pour ce qui est de l'Europe, elle est tellement divisée qu'une telle décision ne ferait jamais l'unanimité !

Rappelons a John Kerry que la terre d'Israel n'est pas a vendre...

Source Koide9enisrael