Malgré les menaces de boycott des produits israéliens, l’Europe absorbe encore 32% des exportations israéliennes, soit 15 milliards de dollars. Les chiffres sur le commerce extérieur d’Israël, transmis par le service des douanes, permettent de dresser un bilan des échanges de marchandises d’Israël avec le reste du monde en 2013 (diamants exclus). La France confirme sa place parmi les principaux partenaires d’Israël, mais de nouveaux débouchés apparaissent pour les entreprises israéliennes et se développent à grande vitesse.
LA MONTÉE DE L’ASIE
En 2013 aussi, les Etats-Unis restaient le principal partenaire commercial d’Israël: ils absorbent 22% des exportations israéliennes (10 milliards de dollars) et fournissent 12% des importations d’Israël (7 milliards de dollars). En revanche, la part des exportations vers les Etats-Unis est en baisse puisqu’en 2010, les Etats-Unis absorbaient 28% des exportations israéliennes.
En revanche, les pays d’Asie deviennent un partenaire prépondérant pour les entreprises israéliennes. En 2013, la part de l’Asie dans les exportations israéliennes a atteint 21%, soit une proportion semblable à celle des Etats-Unis (22%).
L’EUROPE EN TÊTE
Si l’on considère l’Union européenne comme un groupe économique homogène, alors il s’agit du premier partenaire commercial d’Israël: les 27 pays de l’EU absorbent 32% des exportations israéliennes (15 milliards de dollars) et fournissent 34% des importations (21 milliards de dollars).
Au classement général, la France arrive au 8e rang des clients d’Israël, derrière les Etats-Unis, l’Angleterre, la Chine, la Turquie, la Hollande, l’Allemagne, et la Malaisie, et devant l’Italie et l’Espagne.
En sens inverse, la France se situe au 9e rang des fournisseurs d’Israël, derrière les Etats-Unis, la Chine, l’Allemagne, la Suisse, la Hollande, l’Italie, la Turquie et l’Angleterre.
STRATÉGIE COMMERCIALE
La politique commerciale d’Israël, qui vise à diversifier les partenaires commerciaux pour réduire la dépendance vis-à-vis des Etats-Unis et de l’Europe, semble porter ses fruits; en 2013, 25% des exportations israéliennes étaient destinées à d’autres destinations, notamment en Amérique du Sud et en Afrique.
Les chiffres confirment aussi la problématique liée à un dollar trop bas et à un shekel surévalué. En 2013, la valeur des exportations israéliennes en shekels a diminué de 2% alors que libellées en dollars, les exportations ont augmenté de 5%.
Source Israel Valley