lundi 27 mai 2013

Israël, bon élève de la protection environnementale


 
Le Professeur Rachelle Alterman, coordinatrice d’un projet international de l’Union européenne  pour protéger la Méditerranée, est optimiste quand il s’agit des efforts populaires et législatifs d’Israël, pour arrêter le construction de bâtiments sur ​​les plages. La région méditerranéenne, en plus d’être une région de choix pour le développement du tourisme et le transport, fait également partie des côtes les plus peuplés du monde.

 En 1976, l’UE a adopté la Convention de Barcelone pour la protection de la mer Méditerranée contre la pollution. Le protocole sur la gestion intégrée des zones côtières en Méditerranée est entré en vigueur en mars 2011, mais n’a pas encore été appliqué par loi dans chaque État méditerranéen.
Bien que les organisations environnementales locales ont critiqué le soutien des organismes gouvernementaux à l’évolution de l’immobilier le long de la côte méditerranéenne d’Israël, les conclusions préliminaires d’un projet transfrontalier de l’Union européenne, indiquent qu’Israël est en train de faire un bon travail pour la protection de ses rives.
Le Professeur Alterman a lancé Mare Nostrum – notre mer en latin-, un nouveau projet qui unira 11 pays méditerranéens dans le but de trouver des moyens de mieux faire appliquer les règlements de développement du littoral.
Tout en reconnaissant que le projet en est à ses premiers stades, Alterman dit qu’une comparaison entre les pays de la région est déjà possible.
« On peut dire que la protection du littoral en Israël, du point de vue de la planification et de la construction, est bon par rapport à la plupart des pays de la Méditerranée, à l’exception possible de la France ».
« En Israël, il existe une définition claire d’une zone à 100 mètres de la côte où la construction est interdite, alors que dans d’autres pays les normes sont plus vagues », dit-elle.  » Il y a aussi une meilleure application en Israël de la loi contre la construction illégale. La performance d’Israël est encore plus impressionnante quand on sait que la pression pour développer la côte est ici plus importante que dans la plupart des pays. »
Alterman explique que la construction côtière illégale est très répandue en Espagne, en Turquie et en Grèce, qui est actuellement sous la pression de l’UE pour réglementer le développement urbain le long de la côte.
En Israël, Alterman affirme que le véritable tournant est venu il y a neuf ans, avec l’adoption de la loi de protection du littoral.
Les écologistes ont déclaré que leurs préoccupations comprennent des plans plus récents, comme ceux visant à développer la côte dans l’extrême nord de Tel-Aviv.
Dans son rapport annuel, sorti ce mois-ci, le contrôleur d’Etat Joseph Shapira  a dit de cette loi que l’ILA (The Israel Land Administration) doit réexaminer les plans de développement qui ont été approuvés avant que les règlements plus stricts soient entrés en vigueur.
La porte-parole de l’ILA a déclaré que l’organisation s’oppose aux anciens projets de stations balnéaires à la Plage de Nitzanim, entre Ashdod et Ashkelon, au sud. En ce qui concerne la plage de Betzet, très au nord, où les plans d’urbanisation ont aussi précédé la loi de protection côtière, elle a dit que la situation est compliquée par le fait que l’on a attribué une offre publique à un promoteur pour un terrain, et que ce dernier a exigé ensuite en échange, en tant que compensation, un autre terrain .

Source Tel-Avivre