Le Parlement israélien a définitivement adopté par 45 voix pour, 39 contre et une abstention la hausse de la TVA de 1% dont le nouveau de passera à 18% à partir de dimanche.
Voilà ce que nous écrivions recemment : “Les nombreux vacanciers qui séjournent en Israël pour leurs congés vont trouver dans le futur une nouvelle raison de hurler contre les prix élevés pratiqués dans le pays. En effet, les prix devraient encore augmenter pour les touristes car la TVA va devenir une réalité sur tous les services touristiques… si le Gouvernement décide de suivre l’avis du Ministère des finances”.
Finalement le Gouvernement renonce à cette TVA “spéciale touristes”.
Bon à savoir : l’économie israélienne est en passe de battre un nouveau record mondial: elle devient la seule économie développée où la fiscalité indirecte est plus lourde que l’impôt sur le revenu.
Yair Lapid, le tout nouveau Ministre des finances, est en train de lever un tabou typiquement israélien. Tout ce qui concerne les cimetières est de l’ordre du sacré.
Selon le sérieux magazine économique israélien Globes une TVA (arnona – taxe municipale) va être imposée aux sociétés chargées des enterrements. Cette information a été diffusée ce jour et à été très mal accueillie par les responsables des Hevra Kadidisha (“Burial Societies”).
Une hevra kaddisha (“Assemblée sainte” ou “Assemblée de sainteté”, Société du dernier devoir en France; plur. ‘hevrot kaddisha) est une société librement structurée mais assez organisée et fermée, faisant office de pompes funèbres, composée de membres Juifs, qui s’occupent de préparer les corps des défunts (Juifs) conformément aux rites de la Halakha (Loi juive) et veillent à se qu’ils ne soient pas désécrés (volontairement ou non) jusqu’à l’enterrement. Deux exigences fondamentales sont de montrer le respect approprié au corps, et le nettoyage rituel du corps, avant son habillement pour l’enterrement.
Un autre sujet ultra-sensible et qui est traité en Israël avec beaucoup de sérieux par les Autorités Rabbiniques. Toutes les villes de l’Etat hébreu sont confrontées à un casse-tête récurrent : que faire des morts lorsque la place manque ? Les cimetières d’Israël sont “surbookés”. Pour des raisons culturelles, le nombre d’incinérateurs autorisés est proche du zéro. La solution ? Creuser plus profondément les tombes et enterrer les couples ensemble dans un espace à place unique. Autre solution qui prend corps.
Des cimetières avec des étages et de tours! Des architectes ont été mandatés par les maires des grandes agglomérations pour proposer des solutions "imaginatives, décentes et économes.
Source Israel Valley