mercredi 29 mai 2013

Jérusalem - Pas trop de sépharades, s'il vous plait



Le comité des finances de la municipalité de Jérusalem vient de geler une subvention de dix millions de shekels destinée à l'école orthodoxe “Darkei Rachel,” une décision qui se maintiendra tant que l'école n'aura pas accepté de scolariser quatre fillettes sépharades.

Darkei Rachel a, pou l'instant, maintenu son refus depuis le début de l'année scolaire.
Les cas d'écoles orthodoxes ashkénazes refusant de scolariser des enfants sépharades se multiplient, alors que d'autres adoptent des quotas.

Selon Noar Kahalacha advocacy group, une association qui lutte contre les discriminations, les données, témoignages et documents montrent que dans la plupart des écoles ashkénazes qui acceptent de scolariser des écolières sépharades, existe, de fait un quota de 30%; un phénomène qui s'accentue avec le niveau des meilleurs établissements scolaires orthodoxes de Jérusalem, mais également de Bnei Brak, Beitar Illit et Modiin Illit.
Pour le conseiller municipal du parti Shas, Asher Mishaeli, qui s'est battu contre la discrimination dont étaient victimes les quatre écolières, "le problème devrait se résoudre prochainement"; selon lui, la démarche discriminatoire est soutenue par les rabbins auxquels sont rattachées ces écoles.
Yoav Laloum, le directeur de Noar Kehalacha estime que d'autres élèves sont dans le même cas dans les meilleures écoles ashkénazes de Jérusalem, et cite le cas de plusieurs écolières qui demeurent à la maison faite d'école depuis la rentrée.
Et selon le Ministère de l'éducation, ce serait près de 400 jeunes sépharades qui se seraient vu barrer l'accès à l'école dans ces quatre villes.

La question de la discrimination antisépharade avait provoqué une tempête politique en 2009 : le cour Suprême avait émis une ordonnance enjoignant à une école de filles ashkénaze de l'implantation d'Emmanuel de cesser toute pratique discriminatoire.

Source Israel Infos