mardi 18 février 2020

"La rafle des notables", le nouveau livre de la journaliste Anne Sinclair


Un livre attendu le 18 mars dans les librairies: La rafle des notables, écrit par la journaliste Anne Sinclair. Cet ouvrage, annonce la maison d'édition Grasset, revient sur un épisode de l’Occupation, peu connu du grand public, où le grand-père paternel d’Anne Sinclair s’est trouvé entraîné.......Détails......


En décembre 1941, les Allemands arrêtent 743 Juifs français, chefs d’entreprise, avocats, écrivains, magistrats : une population privilégiée (d’où le surnom de « notables »). 
Ils y adjoignent 300 juifs étrangers déjà prisonniers à Drancy. Ils les enferment tous au camp de Compiègne, sous administration allemande, et qui était un vrai camp de concentration nazi en France, avec famine, manque d’hygiène, maladies, conditions de vie épouvantables par un des hivers les plus froids de la guerre. 
Une cinquantaine décède dans le camp. Le but est l’extermination, et de fait, c’est de ce camp que partira, en mars 1942, le premier convoi de déportés de France vers Auschwitz (avant juillet 1942 et la Rafle du Vel d’hiv). Le grand-père paternel d’Anne Sinclair, Léonce, petit chef d’entreprise, a été arrêté, interné à Compiègne et sauvé de la déportation car il était tombé très malade et avait été transféré – toujours détenu - à l’hôpital du Val-de-Grâce d’où sa femme a réussi à le sortir. 
Ils se cacheront jusqu’à la Libération où il est mort à 63 ans des suites de son internement.
Anne Sinclair, qui recherchait des documents sur cette partie de la famille, a trouvé quelques éléments sur ce grand-père (en cahier photo dans le livre). Mais elle a surtout découvert un chapitre méconnu de la persécution sous l’Occupation qu’elle a voulu raconter.
Elle redonne vie à ces prisonniers qui, pour la plupart, terminèrent ce sinistre périple dans une chambre à gaz. 
Elle décrit la vie quotidienne dans le camp entre des bourgeois assimilés à la France depuis des générations et qui ne comprennent pas pourquoi on les affame et les enferme, et des juifs étrangers qui ont l’habitude des persécutions. Peu à peu, la force abandonne les prisonniers, la famine les tue à petit feu, la vermine les attaque, la gangrène s’installe.
Son livre raconte avec émotion cette descente aux enfers où la figure du grand-père illustre un récit très personnel et inédit où l’enquête personnelle et familiale rejoint l’enquête historique.

Source Le Blog TV News
Vous nous aimez, prouvez-le....


Suivez-nous sur FaceBook ici:
Suivez nous sur Facebook... 
Sommaire
 Vous avez un business ?