Le festival Les Primeurs de Castres, festival dédié aux premiers albums, reprend du service du jeudi 31 octobre au samedi 2 novembre. Pour cette 5e édition, toujours en étroite collaboration et coopération avec le festival de Massy, l'équipe du Bolegason a sélectionné 15 artistes, tous aussi talentueux les uns que les autres.......Détails........
Un plateau varié et diversifié dans les styles. «On est assez contents. C'est une belle coopération avec Massy.
Et cette année, on ne l'a fait pas fait exprès mais il y a une programmation assez féminine et c'est chouette. Artistiquement parlant, on essaie toujours d'être convaincu et d'être convaincant.
Et à chaque édition, on a de belles surprises et c'est un peu le pari que l'on se fixe. Voilà, on espère que le public nous fera confiance une nouvelle fois», a confié Olivier Nicaise, directeur du Bolegason.
Les Primeurs ouvriront leurs portes le jeudi 31 octobre. Au programme, le rock désossé d'Emilie Zoé. Après un premier essai non distribué en France, la Vaudoise nous livre avec «The Very Start», un concentré de pépites pop-folks sombres et vénéneuses.
Le format minimaliste de ses poèmes électriques vous rappellera que beauté rime avec simplicité. Suivi de MNNQNS, le groupe français qui donne envie d'écouter du rock en 2018.
Ils sont quatre et ils viennent de Rouen. Quelque part entre le rock américain dissonant et l'habileté mélodique britannique, les quatre compères ne cherchent rien d'autre qu'à être eux-mêmes, à grands coups de guitare et de titres qui vous choppent par le colback. Feu !
Il y aura également La Chica (voir photo), cette artiste franco-vénézuélienne qui mêle aussi bien la pop, l'électro, les musiques caribéennes que le hip-hop et le R'n'B. Les pieds en France, l'âme au Venezuela, elle présentera un premier album «Cambio» excitant et bariolé.
Nouveau prodige dans la famille (très) nombreuse de la chanson électronique, Voyou, le chanteur et trompettiste, qui n'a d'un voyou que le nom d'ailleurs, se fraye un chemin bien à lui.
Sur de délicieuses mélodies chaloupées et fortement addictives, chœurs féminins, cuivres et percussions électroniques viennent enrober une chanson naturaliste aux mots simples mais jamais simplistes…
Enfin, il y aura La Fine Équipe, ce quatuor de beatmakers, compositeurs, turntablists et musiciens français de musique électronique.
Après plusieurs livraisons de mixtapes, le groupe viendra présenter son album «5th Season», façon house and funk.
Mais que les adeptes de longue date se rassurent, l'ADN «hip-hop et samples» de La Fine Equipe est toujours là.
Entre Orient, Occident et Amérique Latine, soul électronique et r'n'b futuriste, la chanteuse Flèche Love – émancipée du groupe Kadebostany – se révèle en passionaria troublante d'une bande sonore et visuelle envoûtante.
À base de trompette, de contrebasse et de banjo, le trio de Boucan (photo) a un pied dans le Sud profond, un dans l'Ouest américain et l'autre à Brooklyn ou Berlin suivant les saisons.
La musique de Boucan a quelque chose de très cinématographique dans les multiples ambiances qu'elle propose. C'est un road movie pour les oreilles, un voyage immobile qui donne envie de bouger…
Le son de Malade(s) est mélancolique, progressif, et hypnotique. Inspiré par les musiques traditionnelles autant que par le post-rock, le trip-hop, la techno ou encore le free jazz, le duo rennais mêle machines et instruments en live pour créer une musique qui parle au corps et invite à la transe.
Michelle Blades a tracé un voyage singulier que l'on retrouve dans sa musique, une sorte de rock psychédélique qui navigue librement dans l'océan de la contre-culture, celui où elle croise aussi bien les Meridian Brothers que Franck Zappa.
Si la «coolitude» avait un pays, Miel de Montagne, ce jeune musicien issu des musiques électroniques en deviendrait citoyen d'honneur sur-le-champ. Sur fond d'électro un rien funky, des claviers doux et une guitare nonchalante…
Pour ce deuxième jour, venez découvrir Roni Alter. «Fille de» à Tel-Aviv, cette chanteuse et musicienne dévoile avec «Be her child again», un univers d'une grande beauté tout en clair-obscur, où les émotions les plus diverses affleurent sur de très belles orchestrations pop et folk. À découvrir.
Turbulente comme un vol sur Air Caraïbes, chaude comme le ti'punch décollage de 9 heures, la musique du trio Dowdelin – groupe originaire des Antilles – plonge avec délectation, les traditions jazz et percussions créoles dans le grand bain de jouvence des musiques électroniques.
En équilibre entre fête et mélancolie, au cœur d'une faille temporelle où Christophe aurait rajeuni et la pop psyché des années 70 bien vieillie, se trouve Pépite ! Des chansons pop et synthétiques à l'écriture efficace.
Il y aura également Mohamed Lamouri (voir photo de gauche) ce chanteur de raï connu pour ses prestations musicales sur la ligne 2 du métro de Paris. Avec les fines lames du groupe Mostla comme tapis volant, Mohamed Lamouri s'envole vers la lumière, fait pulser son raï intemporel sur des grooves torrides et met à vif ses magnifiques ballades empreintes de pop ou de reggae.
Fille d'Ediath Piaf et de Daft Punk, de Jacques Brel et de Dj Snake, Suzane secoue la chanson électronique francophone.
Ses mots précis et ciselés, intimes ou sociétaux se font l'écho de sa génération et trouvent dans des productions dansantes aux mélodies immédiates, l'écrin pop qu'ils méritaient.
Source La depeche
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