M. Kushner s’exprimait lors du Future Investment Initiative (FII), un grand forum de trois jours surnommé le «Davos du désert» qui réunit à Ryad des hauts responsables politiques et économiques venus du monde entier.
«Si vous voulez investir en Judée Samarie ou à Gaza, le problème qui vous retient est la peur du terrorisme et que votre investissement pourrait être détruit ou déplacé», a estimé M. Kushner.
Le conseiller et gendre de M. Trump a également cité comme frein aux investissements l’«absence de bonne gouvernance» et la «corruption» dans les Territoires palestiniens.
Proche d’Israël comme du prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, M. Kushner a inauguré en juin une conférence à Bahreïn sur le volet économique d’un plan américain de règlement au Proche-Orient, événement boycotté par les Palestiniens.
Ces derniers, comme de nombreux analystes, jugent que l’administration de M. Trump mène une politique largement favorable aux Israéliens et que la conférence de Manama visait à éluder les questions politiques au coeur du conflit.
Les Palestiniens critiquent régulièrement les positions ouvertement pro-israéliennes de Donald Trump et de M. Kushner, réputé proche de la famille du premier ministre de l’État hébreu, Benjamin Netanyahu.
Après avoir reconnu Jérusalem comme capitale d’Israël, M. Trump a laissé entendre qu’il pourrait accepter une annexion d’une partie de la Judée Samarie évoquée par M. Netanyahu.
«Je ne pense pas qu’en trouvant une solution au problème entre Israéliens et Palestiniens, vous résoudrez tous les problèmes de la région», a déclaré mardi M. Kushner, dont l’un des buts, selon les analystes, est de rapprocher l’État hébreu des pays du Golfe, en particulier Ryad.
Les États-Unis, Israël et l’Arabie saoudite ont comme point commun de considérer l’Iran comme la principale menace de la région.
Source Journal Metro
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