mercredi 1 juin 2016

Les Tsadikim voient juste, une fois de plus !





Venue demander un conseil au rav Steinman alors que son époux est hospitalisé dans un état végétatif, une femme a reçu une réponse très étonnante. Mais le plus beau : le rav a mis le doigt sur le problème précis de cette femme...






Les Tsadikim qui consacrent leur vie à la Torah, bénéficient d'une aide divine spéciale. Une très belle histoire qui a enflammé ce mardi la ville orthodoxe de Bnei Brak, au centre d'Israël, vient une fois de plus le souligner.
Une Américaine s'est adressée ces derniers jours à rav Shraga Steinman, fils du leader spirituel de la génération, rav Aharon Leib Steinman, à propos de son époux atteint d'une grave maladie neurodégénérative depuis des années.
Comme il a été hospitalisé depuis quelques jours dans un état végétatif, cette femme demandait au rav Shraga d'intervenir auprès de son père pour qu'il prie pour lui et lui indique à elle dans quel domaine elle pouvait améliorer sa conduite.
Rav Shraga s'est donc rendu chez son illustre père pour transmettre le nom du malade ainsi que la requête de l'épouse.
A sa grande surprise, rav Aharon Leib lui a répondu : ''Regarde dans la Guemara dans le traité de Kidouchin page 81, qui est la page d'étude du Daf Hayomi d'aujourd'hui" (ndlr-le Daf Hayomi est l'étude quotidienne d'une page de Guemara recto verso instaurée par le rav Méir Shapira de Lublin en 1923, selon un ordre précis, permettant de faire le tour du Talmud tous les 7 ans et demi à ceux qui suivent le programme).
Rav Shraga a ouvert la page en question et a vu que la Guemara traite de sujets liés aux lois d'isolement (Yihoud) entre hommes et femmes.
Rav Shraga a demandé à son père à quoi il faisait allusion.
Ce à quoi rav Aharon Leib lui a rétorqué : "Alors, tu n'as pas vu la Guemara sur l'isolement ?" Lorsque la femme a contacté rav Shraga pour connaître la réponse du Gaon Hador, il lui a transmis intégralement mot pour mot la réponse de son père.
Quelle ne fût la surprise de Rav Shraga d'entendre la malheureuse lui confier qu'elle et son époux n'avaient pas eu la chance d'avoir d'enfants et qu'ils avaient adopté deux garçons devenus aujourd'hui deux adolescents, résidant toujours à leur domicile.
Jusqu'à l'hospitalisation de son époux cela ne posait aucun problème, mais depuis, le fait que ses deux enfants habitent à son domicile posait un problème de Yihoud, et prise dans ses soucis, elle avait totalement oublié de prendre en considération ce point.


H.D


Source Chiourim