Selon un rapport publié dimanche par le ministère des finances, les conséquences de la sortie du Royaume-Uni de l’Union Européenne ne seront pas nécessairement négatives du point de vue israélien....
Pour le ministère, une récession au Royaume-Uni, à la lumière de la diminution possible de ses exportations, ne serait pas susceptible de provoquer une crise globale, bien que celle-ci contribuerait à la volatilité des marchés financiers. “Cet effet global dépendra de l’ampleur des dommages pour l’économie britannique et de ses retombées indirectes sur les pays de l’UE.”
“De façon réaliste, nous réitérons que l’export israélien vers le Royaume-Uni représente moins de 5 milliards de dollars (4 milliards pour l’export de marchandises et 800 millions pour l’export de services)” a ajouté le ministère. “Si l’on suppose que la dévaluation de la livre sterling est permanente et que la flexibilité des exportations israélienne vers le Royaume-Uni vis à vis de son cours est de 0,2 %, alors l’impact négatif sur les exportations israéliennes sera faible, de l’ordre de 0,1 %.”
Si la croissance au Royaume-Uni (et dans une moindre mesure, la croissance dans l’UE) en pâtit, le ministère estime que cela serait susceptible de faire diminuer la demande pour les exportations israéliennes.
“Cependant, il est possible que la sortie du Royaume-Uni de l’Union Européenne améliore la capacité d’Israël à s’imposer sur le marché européen (qui est l’une des principales destinations pour l’exportation de ses marchandises)”.
Le ministère a expliqué que dans un tel scénario, une augmentation des exportations israéliennes vers l’Europe serait probable pour les biens à forte valeur ajoutée tels que les produits pharmaceutiques, les machineries et équipements électroniques ou optiques.
Pour ceux-ci, Israël dispose d’un avantage comparatif réel pour ses exportations, et ces produits qui constitue aujourd’hui une part significative des exportations britanniques en Europe.
Selon le ministère, un autre impact positif potentiel sur les exportations israéliennes serait un accroissement de la demande britannique pour les produits israéliens, se substituant aux importations en provenance de l’Union Européenne dans de nombreux secteurs.
Dans le secteur pharmaceutique déjà, les exportations israéliennes représentent 40 % des importations du Royaume-Uni.
Source Israel Valley