Les forces de sécurité israéliennes ont procédé dans le nuit de dimanche à lundi à la démolition des maisons de trois terroristes palestiniens ayant commis un attentat à la porte de Damas à Jérusalem le 3 février dernier au cours duquel un garde-frontière a été tuée et une autre a été blessée....
Pendant l'opération dans le nord de la Cisjordanie, une cinquantaine d'émeutiers palestiniens ont tenté de s'opposer aux forces d el'ordre qui ont répliqué par des tirs de balles en caoutchouc.
Dimanche, la Cour suprême d'Israël a annulé un arrêt autorisant la démolition des maisons de trois des quatre Palestiniens reconnus coupables d'avoir jeté des pierres ayant causé la mort d'un automobiliste israélien en septembre 2015 dans le sud de la capitale.
Alexandre Levlovitz, âgé de 64 ans rentrait d'un repas de Rosh Hashana (Nouvel an juif) le 13 septembre lorsque son véhicule a été atteint par des jets de pierres, dont une de plus de 1 kilo, qui lui ont fait perdre le contrôle de sa voiture qui s'est encastrée dans un poteau.
Quatre Palestiniens du quartier de Tsur Bacher à Jérusalem avaient été interpellés et reconnus coupables.
Abed Dawidat, âgé de 17 ans à l'époque, était celui qui a jeté la pierre ayant causé la mort de l'Israélien.
«Au niveau administratif et selon l'acte d'accusation, les trois suspects sont accusés de complicité en raison de leur présence au cours de l'incident avec les pierres qu'ils jetaient vers d'autres véhicules et celles qu'ils passaient à Dawidat", a écrit le juge Esther Hayut dans les attendus, rapporte Ynet.
"Cependant personne ne conteste que le jet de la pierre meurtrière a été effectué par Dawidat seul, qui se tenait, comme l'a noté, sur l'îlot de la circulation et la lança à partir d'une très courte distance tandis que les autres se tenaient plus loin", note la juge qui conclut que les trois complices ont eu "une participation beaucoup moins importante dans cet incident par rapport à Dawidat".
Les forces de sécurité avaient mis au point les préparatifs pour murer les appartements des trois complices dans le but de ne pas porter atteinte aux autres logements de l'immeuble.
La décision de la Cour suprême annule la démolition des domiciles des trois complices, mais autorise définitivement la démolition de la demeure de Dawidat.
Source I24News