Le dictateur de l'autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a rejeté dimanche la question des juifs séjournant dans un état palestinien, disant que les juifs de Judée Samarie ne peuvent pas être comparés aux "palestiniens qui ont vécu ici depuis des milliers d'années et que la question ne peut même pas être mise sur la table." Le mensonge continue, mais entre les arabes, les européens ou des gauchistes israéliens, Abbas a trouvé son public.
S'exprimant lors d'une rencontre avec quelques 250 étudiants juifs israéliens de gauche à Ramallah, Abbas a affirmé que le groupe terroriste islamiste Hamas soutient ses efforts pour parvenir à la paix (…). Il a déclaré que 80 pour cent de la population de Gaza soutient le processus de paix, et qu'il y aura des élections transparentes et démocratiques pour le prouver. Et aucun de ces étudiants israéliens n'a éclaté de rire. Bien éduqués ces élèves gauchistes, ou profondément bêtes, ou les deux…
Il a ajouté qu'un accord de paix avec Israël pourrait être honoré malgré le fait qu'il ne contrôle que quelques terres en Judée Samarie, et non pas la bande de Gaza.
Il a même félicité les terroristes du Hamas pour maintenir une trêve avec Israël et a dit que, quand il sera temps pour qu'un accord de paix soit signé, tous les secteurs le soutiendront et rejetteront l'extrémisme. Et encore une fois, sans rire.
Abbas et les élèves ont discuté de plusieurs sujets relatifs au processus de paix en cours, y compris l'approvisionnement en eau, Jérusalem, et l'incitation palestinienne.
"Je reconnais qu'il y a une incitation palestinienne, qui empoisonne les chances de paix," a-t-il dit. "Mais elle ne peut pas être utilisée comme une excuse pour ne pas parvenir à un accord," a-t-il dit, sans évidemment expliquer pourquoi.
Il a rejeté la possibilité d'une troisième intifada, disant que si les négociations échouent, les palestiniens ne reviendront pas à la violence.
Abbas a également souligné l'urgence d'un accord de paix et a reçu les applaudissements des étudiants gauchistes israéliens quand il a dit qu'il veut que Jérusalem soit une ville ouverte, même si elle est également la capitale d'un état palestinien. On comprend son point de vue, l'idée des palestiniens est de signer un accord de paix, et d'ensuite continuer à revendiquer chaque centimètre carré de la terre d'Israël. Cette notion est dans la charte du Fatah comme du Hamas, et quoi de plus positif aux yeux d'un Abbas que d'imaginer une ville de Jérusalem sans barrières entre les terroristes palestiniens et les habitants juifs. On comprend par contre difficilement comment ces étudiants israéliens ont pu applaudir de tels propos.
Le dictateur de l'AP a réitéré ses appels à ce qu'Israël cesse la construction juive en Judée Samarie, qui empêche un accord de paix selon lui. "Comment pouvons-nous faire la paix avec vous quand vous construisez ici à Beit El ? Où sommes-nous censés construire notre état palestinien ?" En Jordanie, peut-être, cher Abbas ?
Source Juif.Org