Une nouvelle loi va encadrer l’octroi d’une licence pour obtenir et manipuler des pesticides. Après la catastrophe qui a coûté la vie à deux petite filles qui ont ingéré des pesticides à Jérusalem, un comité mandaté par le Ministère de l’Environnement s’est réuni afin de durcir la législation encadrant la remise de licences pour les entreprises qui manipulent des pesticides ( désinfection, dératisation, etc ).
Le projet de loi stipule que seuls ceux qui dispose d’une licence remise par le ministère de la protection et de l’environnement seront en mesure d’effectuer des travaux de lutte contre les ravageurs. Aujourd’hui, une grande partie des travaux est effectuée par des assistants qui n’ont pas de formation adéquate.
Dans le cadre du projet de loi, seuls ceux qui auront suivi une formation adéquat et auront réussi les examens, seront habilités à manipuler des pesticides. L’autorisation ne sera bien-sur pas transférable à une autre personne.
Des sanctions sévères seront prononcées contre les personnes qui passeront outre de la loi. Le projet de loi stipule aussi que « l’exterminateur » sera tenu de présenter son permis à tout moment. Cette licence devra être renouvelée tous les cinq ans et »l’exterminateur » devra assister à des séminaires.
Un comité interministériel sera créé pour enquêter sur les « faux-semblants », autrement dit les produits autorisés à la vente au public mais dont l’utilisation est dangereuse, le comité pourra interdire la vente de ces produits si il estime que ceux-ci doivent voir leur utilisation encadrée par des professionnels. La peine maximale pour la violation de cette loi sera de un an de prison et 900.000 shekels d’amende (186 000 euros). En outre, le Ministère de la protection de l’environnement sera en mesure d’ imposer des sanctions financières et des amendes de 10.000 shekels ( 2 000 euros) pour un simple citoyen et 50.000 shekels ( 10 000 euros) pour une société.
Source Tel-Avivre