Le ministre grec des Affaires étrangères, Níkos Kotziás, sera reçu lundi par Tzipi Hotovely, la vice-ministre israélienne des Affaires étrangères à l’hôtel King David de Jérusalem, selon un communiqué du vice-porte parole du ministère...
« Il s’agit de la première visite en Israël d’un ministre du nouveau gouvernement de la Grèce et nous l’accueillons avec plaisir », a affirmé le porte-parole du ministère. « Le gouvernement israélien, ainsi que l’opinion publique israélienne regardent de près les évènements en Grèce, un pays voisin et ami, situé dans la méditerranée, et espèrent que la stabilité politique apportera également la stabilité économique », a-t-il ajouté.
Lors de cette visite, ils parleront évidemment des résultats du référendum, qui se tient aujourd’hui (dimanche) en Grèce. Les citoyens grecs étaient invités à se prononcer sur le plan d’aide accordé à leur pays par la Commission européenne, la Banque centrale européenne et le Fonds monétaire international, mais à la condition qu’il adopte des reformes économiques drastiques entrainant une longue période d’austérité.
Selon les derniers sondages, le camp du « non au plan des créanciers » l’emporterait avec une très courte marge, selon le site d’informations Walla. Mais, les résultats définitifs n’arriveront que lorsque la totalité des bulletins de vote sera comptabilisée.
Plus tard dans la soirée, cette victoire s’est précisée puisque, selon le ministère grec de l’Intérieur, le camp opposé au plan proposé par les créanciers européens recueille 61,21 % des suffrages, alors que la moitié des bulletins ont déjà été dépouillés.
Alexis Tsipras, le Premier ministre grec, qui s’exprimait récemment en direct à la télévision, avait appelé ses concitoyens à voter « non » à ce référendum. Si le camp des opposants au plan des créanciers venait à remporter la majorité des suffrages, la question de la sortie de la Grèce de la zone euro va inévitablement se poser avec plus d’insistance.
Source IsraPresse