L’arrangement des dix commandements dans les Tables de la loi données aux enfants d’Israël depuis le mont Sinaï est décrit par le Midrach comme reproduisant séparément leurs deux caractéristiques distinctes. Les cinq premiers commandements, gravés sur une première table, concernent la relation de l’homme avec Hachem, tandis que les cinq derniers, relatifs aux relations de l’homme avec son prochain, étaient gravés sur une deuxième table...
La Mekhilta établit de plus cinq « passerelles » qui relient entre eux chacun des cinq commandements de la première table avec chacun de ceux de la seconde.
Au premier commandement (« Je suis Hachem… ») correspond le sixième (« Tune tueras pas ») : Tu ne tueras pas une créature qui a été formée à l’image de Hachem (Voir Berèchith 9, 6).
Au deuxième commandement (« Tu n'auras pas d'autre Dieu que Moi ») correspond le septième (« Tu ne commettras pas d’adultère ») : L’idolâtrie est souvent comparée à l’infidélité conjugale (Voir Devarim 31, 16 ; Jérémie 3, 1 à 10 ; Osée 1, 1 et suivants).
Au troisième commandement (« Tu ne prononceras pas le nom de Hachem ton Dieu en vain ») correspond le huitième (« Tu ne voleras pas ») : Le faux serment est pratique courante chez les voleurs.
Au quatrième commandement (« Souviens-toi du jour du Chabbath… ») correspond le neuvième (« Tu ne feras pas de faux témoignage ») : Le Chabbath témoigne de la Création et du Créateur.
Au cinquième commandement (« Honore ton père et ta mère ») correspond le dixième (« Tu ne convoiteras pas… ») : Celui qui convoite la femme de son prochain s’expose à jeter un doute sur la légitimité de ses enfants.
Source Chiourim