En Israël, chaque famille est endeuillée par le terrorisme. Hommes, personnes âgées, femmes, enfants. Le terrorisme vise sans distinction. Il est le nouveau mal de notre temps. Mais qu’est-ce que c’est ? Il s’agit d’un emploi d’une violence extrême à des fins politiques. Si je prends le temps de définir ce terme c’est parce qu’il est lourd de conséquences...
Le terrorisme est froid, brutal, mortel et est extrêmement contagieux. C’est un cancer qu’il faut traiter comme tel. Aujourd’hui notre société est malade. Elle réclame et mérite des mesures appropriées. Si le diagnostic est simple, la cure l’est tout aussi. Dans ce cas-là pourquoi ne pas l’appliquer ?
Le Likoud, parti politique de Benyamin Netanyahu, est en ce moment divisé au sujet d’un projet de loi qui pourrait profondément modifier la société israélienne car ce dernier prévoit la peine capitale pour les terroristes.
Rappelons que l’Etat Juif a aboli la peine de mort en ce qui concerne les crimes de droits communs en 1954. Cependant, il n’exclut pas le recours à cette peine en cas de crimes contre l’humanité et celui de trahison en temps de guerre. Il faut tout de même reconnaitre que la sentence de mort n’a été utilisé qu’une seule fois dans toute l’histoire du pays avec Eishmann en 1962.
Alors comment une peine, qui, au fil du temps est devenue de plus en plus rare peut être remise au gout du jour ? Tout simplement parce que cette mesure considérée comme extrême répond à un problème qui nuit depuis bien trop longtemps à la vie israélienne.
J’aimerai vous parler d’un principe énoncé par le Lévitique.
« Si un homme frappe à mort un être humain, quel qu’il soit, il sera mis à mort. S’il frappe à mort un animal, il le remplacera — vie pour vie. Si un homme provoque une infirmité chez un compatriote, on lui fera ce qu’il a fait : fracture pour fracture, œil pour œil, dent pour dent ; on provoquera chez lui la même infirmité qu’il a provoquée chez l’autre. Qui frappe un animal doit rembourser ; qui frappe un homme est mis à mort. Vous aurez une seule législation : la même pour l’émigré et pour l’indigène. ».
Aujourd’hui plus que jamais, je suis pour ce commandement et je demande à tous les Etats, particulièrement à Israël de l’appliquer. Les terroristes nous ont fait tant souffrir et tant pleurer. Cela doit prendre fin. Je suis pour la tolérance zéro ! « Là où il n’y a pas d’homme efforce-toi d’en être un ». Aujourd’hui ce n’est plus possible.
Nous ne pouvons plus tolérer que nos soldats servent de monnaie d’échange pour des terroristes. Nous ne supportons plus de perdre des proches. Nous ne pouvons plus voir le sang d’innocents couler. Le peuple juif est uni, et c’est sa plus grande force mais aussi une importante source de tristesse. Là ou un juif souffre, il y en a 1000 autres qui pleurent. Savez-vous pourquoi ? Parce que nous sommes une famille !
Alors, au nom de la lutte contre le terrorisme mais aussi pour Eyal, Gilad, Naftali, Yohav Hattab, Yohan Cohen, Philippe Braham, François-Michel Saada et de Jonathan Sandler, Gabriel Sandler, Aryeh Sandler, Myriam Monsonégo, les victimes de Charlie Hebdo et celle de Tunis, nous devons réagir !
Par Zacharie Benkemoun
Source JerusalemPlus