Cette langue savoureuse, moyen de communication privilégié entre les Juifs d’Europe de l’Est avant la Shoah véhiculant une culture très riche, est de moins en moins pratiquée aujourd’hui. En 2008, 160 000 personnes parlaient le Yiddish en Israël. Elles ne seraient plus que 120 000 aujourd’hui selon les chiffres publiés par le Bureau national des Statistiques.
En 1986, le Yiddish était la langue maternelle de 215 000 Israéliens. Mais à l’heure actuelle, ceux qui le parlent encore sont généralement des personnes âgées qui ne s’expriment pas dans cette langue dans leur quotidien.
Toutefois, il y a des exceptions : dans certaines communautés orthodoxes comme celles de Méa Shéarim, les parents continuent à parler le Yiddish avec leurs enfants, même si ces derniers pratiquent la langue du pays dans la vie courante.
Avant le massacre des communautés juives d’Europe de l’Est par les Nazis pendant la Seconde Guerre mondiale, près de 11 millions de Juifs parlaient le Yiddish dans le monde.
Mais il ne faut pas être trop pessimiste : si la langue est en perte de vitesse, elle conserve une position honorable, au même titre que le français et l’anglais, parlés comme elle par 2 % de la population du pays.
Source Chiourim