Comme chaque année, l’administration fiscale
vient de mettre à jour les taxes qui accompagnent l’achat d’un bien immobilier.
Désormais, pour encourager les acheteurs, tout achat inférieur à 1,5 million de
shekels ne sera pas soumis à une taxe. Selon les nouvelles tranches
d’imposition, si le bien vaut entre 1,5 et 1,8 million de shekels, la taxe sera
de 3,5 %.
Ensuite, et jusqu’à 4,64 millions de shekels, l’acheteur devra s’acquitter d’un impôt de 5 %, voire de 8 % si son bien se rapproche de 15 millions de shekels. Au-dessus de ce seuil, la taxe est de 10 %. Rien ne prouve que ces timides mesures sauront motiver ceux qui veulent accéder à la propriété.
Pour Moché Kahlon, qui n’a pas oublié comment, après l’installation de la 19e Knesset, il fut écarté de toute responsabilité ministérielle, « alors qu’on a besoin de 180 000 logements, le gouvernement est tout simplement incapable de mettre en chantier seulement 50 000 logements pour les jeunes couples ! L’Etat veut tout contrôler. Il faut briser le monopole de l’Autorité foncière israélienne, qui possède 94 % des terres alors que seulement 1,5 % de la population travaille dans l’agriculture. Un autre blocage provient des municipalités elles-mêmes. Quand les maires voient qu’un entrepreneur veut construire des appartements de 3 pièces, ils comprennent aussitôt que les futurs propriétaires seront des jeunes couples. Leurs impôts locaux seront trop faibles, et ils vont consommer beaucoup de services sociaux, à cause de leurs jeunes enfants. Alors les maires demandent aux entrepreneurs de construire plutôt des appartements de 5 pièces. »
Source Hamodia