mercredi 12 février 2014

Le chef du parlement européen : Nous n'allons pas boycotter Israël


Hier ( mardi ), après avoir reçu un doctorat honorifique de l'Université hébraïque de Jérusalem, le président du parlement européen, Martin Schulz, a déclaré que l'Union Européenne n'a pas été et ne sera jamais en faveur d'un boycott contre Israël : " Il n'y a pas de boycott d'Israel de la part du parlement européen et il n'y en aura jamais par le simple fait qu'une telle décision ne reccueillera jamais la majorité ".


Schulz a ajouté que les pays qui ne sont pas membres de l'UE, comme la Norvège, pourraient décider de boycotter les produits israéliens mais cela n'est pas du tout la position de l'Europe.
Lors de son discours donné à l'université hébraique, M. Schulz a déclaré que l'Europe n'interférera pas dans les négociations de paix israélo-palestiniennes en cours et il a fortement appuyé les efforts du secrétaire d'Etat américain John Kerry.
Lundi, le chef de file de l'UE a rencontré le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas et a promis de lui apporter son soutien pour les efforts de paix avec Israel. Abbas a souligné l'importance du rôle de l'Europe dans le soutien des négociations israélo-palestiniennes et a salué le soutien européen pour ses positions et ses déclarations.
Schulz doit rencontrer Binjamin Netanyahu aujourd'hui ( mercredi ).
La menace d'un boycott économique potentielle contre Israël est devenu un sujet chaud à Jérusalem, Netanyahu a récemment convoqué trois de ses principaux ministres pour discuter de la question. Cette réunion a eu lieu moins de quinze jours après que Kerry ait averti qu'Israël faisait face à une campagne de boycott qui pourrait empirer si les pourparlers de paix en cours avec les Palestiniens s'effondraient.
Le boycott a été dynamisé par une décision de l'Union européenne de bloquer les subventions et le financement de toute entité israélienne opérant au-delà des lignes d'avant 1967.
Un responsable du ministère des Affaires étrangères à declaré a l'AFP lundi qu'il y avait une différence fondamentale entre le mouvement BDS et " les Etats européens et les institutions qui ont des problèmes avec les actions d'Israël " en Judée-Samarie.
Le BDS est un " groupe marginal " qui " vise à mettre un terme à Israël " efficacement en demandant le droit au retour pour tous les réfugiés palestiniens en Israël, a dit l'officiel.
Il a ajouté que " les mesures prises par les entreprises européennes à se désengager des entreprises israéliennes qui ont des activités en Judée-Samarie ne pouvaient pas être considérés comme un boycott d'Israël car elles continuent à investir dans l'Etat juif ".

Source Tel-Avivre