lundi 5 août 2013

1000 juristes à l'UE : "les implantations sont légales"


Une importante pétition de juristes a été délivré à la chef de la politique étrangère de l'Union Européenne, Catherine Ashton, indiquant que l'UE à tort de considérer les villes et villages juifs de Judée et Samarie comme illégaux, et que le terme "lignes de 1967" n'existe pas en droit international. La lettre est signée par plus de 1000 juristes à travers le monde.

Parmi les signataires on trouve l'ancien ministre de la justice, le professeur Yaakov Neeman, l'ancien ambassadeur à l'ONU, le Dr Meir Rosen, la baronne anglaise Ruth Deech, le professeur Eliav Shochetman et la professeur Talia Einhorn. On y trouve des juristes des Etats-Unis, d'Australie, de Belgique, de Bolivie, du Brésil, du Canada, de Suisse, du Chili, de Tchécoslovaquie, de Grèce, d'Inde, d'Irlande, d'Italie, du Mexique, de Malte, des Pays-Bas, de Norvège, de Nouvelle Zélande, du Pérou, de Singapour, de Taiwan, d'Afrique du Sud, de Suède, et bien entendu d'Israël.
L'homme derrière cette initiative est le Dr Alan Baker, ancien ambassadeur d'Israël au Canada et conseiller juridique du ministère des affaires étrangères, qui dirige actuellement la division de l'action internationale du forum juridique pour Israël.
Baker a également été membre du comité de trois personnes dirigé par l'ancien juge de la cour suprême, Edmond Lévy, connu comme le comité Lévy, qui a prononcé que la Judée et la Samarie ne sont en aucun cas des territoires occupés.
Le Dr Baker a expliqué qu'il "n'existe pas une telle chose" comme les lignes de 1967. "Il n'y a jamais eu une telle chose. La question des frontières est à l'ordre du jour, l'UE ne peut pas dicter un sujet qui est à l'agenda des négociations. Les lignes d'avant 1967 sont les lignes d'armistice de 1949. Ce ne sont pas des lignes reconnues ou des lignes de sécurité. Dans le processus d'Oslo, il a été convenu entre nous et les palestiniens que la question des frontières sera négociée. Le terme "lignes de 1967" n'apparaît nulle part dans notre accord avec les palestiniens, donc c'est une aberration juridique et factuelle de déterminer que ce sont nos lignes."
"La seconde chose est de déterminer que les implantations (juives) sont illégales au regard du droit international. C'est vrai que la plupart du monde la pense, mais cela n'est fait pas une vérité juridique. Légalement, la clause de la Convention de Genève qu'ils utilisent pour dire que les implantations sont illégales n'était pas destinée à se référer à des cas comme celui de nos implantations, mais à empêcher le transfert forcé de populations par les nazis. Ce n'est pas pertinent pour les implantations israéliennes."

Source Juif.Org