jeudi 29 août 2013

Pas de panique à la Bourse de Tel-Aviv


C’est un jour assez “classique” pour la capitale économique de l’Etat Hébreu. Pas de panique à la Bourse de Tel-Aviv qui bénéficie d’une exceptionnelle expérience en matière d’analyse de risques au Moyen-Orient. La chute des valeurs est minimale et est assez équivalente aux bourses mondiales.


Selon i24News (Copyrights) : "Les investisseurs effrayés par la perspective d’une frappe sur la Syrie: les Bourses chutent le pétrole monte. Les Bourses mondiales dont celles des pays du Golfe affichaient une baisse mercredi et les prix du pétrole continuaient de grimper, les marchés s’inquiétant d’une éventuelle intervention militaire des Occidentaux en Syrie.
A la pause de la mi-journée, l’indice Nikkei de la Bourse de Tokyo reculait de 2,32% tout comme les autres grandes places asiatiques qui affichaient également des baisses conséquentes . Les bourses des pays du Golfe ont également démarré la journée dans le rouge après avoir essuyé de fortes pertes mardi.
Comme les places européennes et américaines la veille, les Bourses asiatiques prennent en comptent un risque géopolitique. Le pétrole, lui, continuait de grimper, après avoir atteint la veille leur plus haut niveau depuis 18 mois (pour le WTI) et 6 mois (pour le Brent).
Lors des échanges matinaux, le baril de “light sweet crude” (WTI) pour livraison en octobre gagnait 1,26 USD à 110,27 USD. Le Brent de la mer du Nord, à même échéance, prenait 1,54 USD à 115,90 USD.
“La possibilité d’une frappe militaire sur la Syrie s’accroit chaque minute et les investisseurs s’inquiètent que cela ne destabilise le Moyen-Orient”, a résumé Kathy Lien, analyste chez BK Asset Management.
Concernant le pétrole en particulier, les opérateurs prenent en compte les “risques de perturbation pour le commerce et l’acheminement” du brut dans la région, a souligné pour sa part Michael McCarthy, de CMC Markets à Sydney.
Le ministre américain de la Défense Chuck Hagel, en tournée en Asie, a prévenu mardi que les forces armées américaines étaient “prêtes” pour une action militaire si le président Barack Obama donnait son aval.
Et pour la première fois, l’administration américaine a explicitement montré du doigt Damas, le vice-président Joe Biden déclarant, toujours mardi, que “les responsables de cet usage effroyable d’armes chimiques en Syrie ne font aucun doute: c’est le régime syrien”.
Selon des responsables de l’administration Obama, l’intervention serait limitée à une campagne ponctuelle de quelques jours de tirs de missiles de croisière Tomahawk depuis les quatre destroyers croisant au large de la Syrie. La Syrie est un tout petit producteur de pétrole (quelques milliers de barils de pétrole par jour) mais les marchés craignent qu’une intervention internationale ne destabilise l’ensemble du Moyen-Orient, région clé pour le brut".

Source Israel Valley