L’aviation israélienne a frappé une cible terroriste au sud de Beyrouth, au Liban, dans la nuit de jeudi, a déclaré l’unité porte-parole de Tsahal. Selon le communiqué, un coup direct a été identifié et tous les appareils sont retournés sains et saufs à leurs bases.
Le communiqué de Tsahal a déclaré que le raid est venu en réponse aux tirs de roquettes de jeudi après-midi à partir du Liban sur le nord d’Israël.
« L’attaque d’hier était une violation flagrante de la souveraineté israélienne qui a mis en péril la vie des civils israéliens. Israël ne tolèrera pas d’agression terroriste en provenance du territoire libanais. L’armée israélienne continuera à travailler pour protéger l’état d’Israël et ses citoyens, » indique le communiqué.
Quatre roquettes ont été tirées depuis le Liban jeudi après-midi, avec au moins un cas confirmé d’une roquette touchant la région de Nahariya.
Une roquette a été interceptée par le système de défense antimissile Dôme de Fer, entre Akko et Nahariya, a déclaré l’armée israélienne. Trois autres ont explosé dans des « zones ouvertes ». Plusieurs résidents ont été traités pour choc.
L’attaque a été revendiqué par les brigades Abdullah Azzam, un groupe terroriste lié à Al-Qaïda qui avait revendiqué des tirs de roquettes similaires sur Israël en 2009 et 2011.
Le premier ministre Benyamin Netanyahou a réagi à l’attaque de jeudi en soulignant : « celui qui nous fait du mal, et quiconque essaie de nous faire du mal, il doit savoir que nous allons le cibler. »
Le président libanais, Michel Sleiman, a condamné les tirs de roquettes depuis le sud de son pays, affirmant qu’il s’agissait d’une violation de la résolution 1701, qui a mis fin à la seconde guerre du Liban en 2006, et à la souveraineté du Liban.
Alors que Sleiman condamnait l’incident, le groupe terroriste libanais Hezbollah ne l’a évidemment pas fait. Un député du groupe terroriste chiite, Hassan Fadlallah, a déclaré que son parti s’en tenait à sa politique concernant les attaques contre Israël.
Source JerusalemPlus