mercredi 6 mars 2013

Des étudiants palestiniens forcent le consul de Grande Bretagne à fuir



Le Consul Général de Grande Bretagne, Sir Vincent Fean, était aujourd’hui à l’université Bir Zeit, près de Ramallah, en Judée Samarie, pour donner une conférence de paix sur la politique de la Grande Bretagne dans la région et les perspectives de paix, lorsqu’il a été pris violemment à partie par des étudiants.
Le consul a du être reconduit à la hâte dans sa voiture et à réussi à s’extraire sain et sauf, les manifestant, qui hurlaient « Sortez de Bir Zeit », réussissant tout de même à briser un rétroviseur de sa voiture et apposer contre une des vitres le portrait de l’un des terroristes actuellement en grève de la faim dans la prison israélienne où il purge sa peine.

Les manifestant brandissaient des drapeaux palestiniens et des banderoles en anglais et arabe, sur lesquelles on pouvait lire « Je suis un réfugié en raison de Balfour », en référence à la déclaration Balfour de 1917, préconisant le ré-établissement d’un foyer national pour le peuple juif en Palestine. Rappelons que les dirigeants arabes de l’époque remercièrent les sionistes pour l’aide que ceux ci leur apportèrent dans l’établissement de la Jordanie (qui couvre plus de 80% de l’ancienne Palestine mandataire), et qu’à l’époque de ladite déclaration, les parents et grands parents de 90% des « réfugiés » palestiniens d’aujourd’hui vivaient dans les différents pays de la région… Rappelons également que ce sont les Anglais, qui encourageaient une immigration arabe maximale tout en freinant au possible l’immigration juive, qui font que ces étudiants peuvent se prétendre « palestiniens », et non syriens, libanais, égyptiens…
Le consulat a confirmé l’incident, précisant dans un communiqué que « Monsieur Vincent avait espéré souligner l’engagement profond de la Grande-Bretagne dans la création d’un Etat palestinien, et l’urgence de progrès dans le processus de paix en 2013″ mais que « Malheureusement, un tel dialogue n’était pas possible à cette occasion », sans donner plus de détails.
Ladite université s’était déjà illustrée en février 2000, quand le Premier Ministre français Lionel Jospin s’était fait caillassé pour avoir eu le malheur, quelques jours plus tôt, de condamner les attaques terroristes du Hezbollah.
Réécriture de l’histoire et de la réalité, ingratitude envers les « idiots utiles » qui n’en font jamais assez à leur gout, intimidation physique : finalement, ces étudiants font honneur à celui qui, seul, peut éventuellement prétendre à la paternité du « palestinisme ». Celui qui est toujours un héros chez les Palestiniens, celui qu’Arafat citait comme son mentor et exemple : le Mufti de Jérusalem, le tristement célèbre Husseini, inspirateur des nettoyages ethniques en Judée Samarie dans les années 20, grand ami d’Adolf Hitler et co-inspirateur de la Shoah. On a les ciments nationaux que l’on peut, somme toute.

Source Jerusalemplus.com