jeudi 2 juillet 2020

Israël compte ce jeudi 8.647 malades confirmés......Toute l'info sur la pandémie sont ici


Israël compte ce jeudi 8.647 malades confirmés. Voici les dernières informations sur le Corona virus en Israël......Détails.......


Bilan en ce jeudi

Nombre total d'infections: 26.452
Guérisons: 17.481
Décès: 324
Sous respirateurs artificiels 24
Cas graves: 58
Nombre de malades actuels: 8.647
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-Adoption d'une loi pour un traçage via les services de sécurité
--Fermeture de certains quartiers à Lod et à Ashdod
-La Judée Samarie reconfinée pendant 5 jours
-Sombre pronostic de l'OMS alors que l'Europe rouvre au tourisme
-L'ONU exige un arrêt des conflits pour faciliter la lutte contre la pandémie
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Adoption d'une loi pour un traçage via les services de sécurité

Le Parlement israélien a adopté mercredi une loi permettant au gouvernement d'utiliser son agence de sécurité intérieure pour le traçage des personnes infectées par le nouveau coronavirus, dont le nombre ne cesse d'augmenter.
La loi, adoptée en troisième et dernière lecture (53 pour, 38 contre), limite toutefois l'utilisation des technologies de surveillance du Shin Beth à trois semaines et aux cas "qui ne peuvent être surveillés autrement".
Le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, avait autorisé mi-mars le Shin Beth, d'ordinaire focalisé sur les activités antiterroristes, à collecter des données sur les citoyens et à géolocaliser leur portable dans le cadre de la "guerre" contre la pandémie de Covid-19. 
Ce programme de surveillance controversé, dénoncé comme une atteinte à la vie privée par des associations de défense des droits humains, a été bloqué par la Cour suprême d'Israël qui a demandé fin avril au gouvernement de l'encadrer par une loi. 
Le gouvernement n'avait pas insisté et le recours au Shin Beth pour le traçage avait pris fin le 10 juin. Face au nombre croissant d'Israéliens infectés par le virus, Benjamin Netanyahu a déposé un projet de loi la semaine dernière, avec une équipe de ministres nommés pour superviser la mesure et évaluer sa nécessité. 
Zvi Hauser, président de la commission des Affaires étrangères et de la défense au sein du Parlement qui a préparé le projet de loi pour sa deuxième et troisième lecture, a déclaré avant le vote final qu'il n'y avait actuellement "aucune alternative civile" aux capacités du Shin Bet. 
Israël, qui a une population d'environ neuf millions d'habitants, a annoncé son premier cas de nouveau coronavirus le 21 février. 
Depuis, il a confirmé plus de 26.021 cas - dont 980 au cours des dernières 24 heures - et 321 décès. La loi utilisant les capacités de suivi des téléphones portables du Shin Beth a été critiquée par les ONG comme une violation injustifiée de la vie privée. 
Le chef du Shin Beth, Nadav Argaman, s'est plusieurs fois dit en faveur d'une alternative lors de réunions du gouvernement. Selon une intervention qui a fuité dans les médias, il a déclaré devant les ministres, être contre une législation liant son organisation au traçage des personnes contaminées. (Belga)

Fermeture de certains quartiers à Lod et à Ashdod

Le comité ministériel a approuvé mercredi soir la fermeture de certains quartiers dans les villes de Lod et d'Ashdod, devenues des nouveaux foyers de contamination au Covid-19 ces derniers jours.
A Lod, les quartiers Rakevet, Snir et Neveh Shalom seront ainsi bouclés à partir de 8h00 (heure locale) ce jeudi, pour une durée de sept jours. A Ashdod, cela concernera les quartiers Gimel, Zayin et Heth.
Les accès et sorties seront limités, de même que les déplacements à l'intérieur même des quartiers concernés. Le ministère de la Santé doit encore publier des directives précises pour chaque zone.
Par ailleurs, le Premier ministre Benyamin Netanyahou et le ministre de la Défense Benny Gantz ont convenu de convoquer jeudi le comité en charge de la pandémie pour discuter de l'éventuelle mise en place de nouvelles restrictions concernant les rassemblements, alors que le pays enregistre des hausses records de cas de contamination.
"Le nombre de cas augmente et rien ne pourra n'arrêter cette hausse si nous n'agissons pas immédiatement avec [la mise en place] de mesures importantes", a déclaré le chef du gouvernement aux ministres mercredi soir.
Dans le même temps, la Knesset a approuvé mercredi soir le projet de loi autorisant le traçage par le Shin Bet (Service de sécurité intérieure) des personnes possiblement infectées.


La Judée Samarie reconfinée pendant 5 jours

La Judée Samarie va être bouclée pendant cinq jours en raison d'une hausse du nombre de cas de personnes contaminées au Covid-19, a annoncé mercredi le gouvernement palestinien. 
"À compter de vendredi matin, tous les gouvernorats de Judée Samarie, les villes et les villages seront fermés pour une période de cinq jours", a annoncé mercredi 1er juillet le porte-parole du gouvernement palestinien Ibrahim Melhem. Lors de cette conférence de presse, il a précisé que les pharmacies, boulangeries et supermarchés resteraient ouverts.
Le nombre de cas de Covid-19 a plus que doublé en une semaine en Judée Samarie pour passer à un total de 2 636 mercredi, contre 1 256 une semaine auparavant.
Les autorités avaient déjà ordonné la semaine dernière le bouclage temporaire des villes de Naplouse (Nord), Hébron et Bethléem (Sud) pour lutter contre la propagation du virus. Début juin, elles avaient renouvelé l'état d'urgence sanitaire pour 30 jours peu après avoir levé le confinement de deux mois imposé en Judée Samarie, mis en place après l'apparition des premiers cas le 5 mars.
La ministre de la Santé, Mai al-Kaila, avait indiqué que la recrudescence du nombre de cas était en partie due aux déplacements entre la Judée Samarie et Israël, qui a également enregistré une hausse du nombre de cas après avoir relativement bien maîtrisé la pandémie.
Des dizaines de milliers de Palestiniens de Judée Samarie travaillent en Israël et le Premier ministre palestinien, Mohammed Shtayyeh, avait exhorté les Palestiniens vivant en Israël à s'abstenir de se rendre en Judée Samarie et les Palestiniens travaillant en Israël à ne pas se déplacer pendant 14 jours.
Côté israélien, le nombre de cas de contamination a bondi d'environ 15 % au cours de la dernière semaine pour dépasser les 25.500 mercredi, selon les données officielles du gouvernement.

Sombre pronostic de l'OMS alors que l'Europe rouvre au tourisme

L'Organisation mondiale de la santé a prévenu mercredi que la pandémie continue d'accélérer à travers le monde, au moment où l'Union européenne rouvrait de façon ciblée ses frontières en plein démarrage de la saison touristique estivale.
Depuis son apparition il y a six mois en Chine, le Covid-19 a fait au moins 511.312 morts dans le monde, où plus de 10,5 millions de personnes ont été officiellement diagnostiquées, selon un décompte de l'AFP.
Mais le nombre de contaminations dépasse les 160.000 par jour depuis une semaine - la pire semaine en terme d'infections depuis le début de l'épidémie, selon l'OMS. 
Et "60% de tous les cas de Covid-19 recensés jusqu'à présent ont été signalés au cours du mois dernier", a souligné mercredi le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus.
"La meilleure façon de sortir de cette pandémie est d'adopter une approche globale", a-t-il rappelé, demandant une fois de plus de respecter les règles de distanciation, détecter et isoler les cas, placer en quarantaine leurs contacts et porter un masque lorsque c'est nécessaire.
Pour faciliter la lutte contre le Covid-19, le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté, à l'unanimité, une résolution réclamant "une cessation immédiate et générale" des conflits à travers le monde, à l'exception des combats contre les groupes jihadistes - une initiative qui ne devrait avoir que peu d'impact sur les guerres en cours, jugent les experts.
En mer Ionienne, l'île grecque de Corfou, qui espère "rattraper le temps perdu", a vu atterrir mercredi ses premiers touristes.
"C'est fantastique, on est très heureux d'être ici et de profiter du soleil", s'est enthousiasmé Molnar Istvan, touriste hongrois débarquant du premier vol de la journée.
Le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis a dit s'attendre à "une saison touristique très difficile".
L'ONU estime que les restrictions liées au Covid-19 devraient se traduire ces prochains mois par un manque à gagner allant de 1.200 à 3.300 milliards de dollars pour le tourisme et les secteurs liés. Dans la construction aéronautique par exemple, l'européen Airbus va supprimer quelque 15.000 postes, soit 11% de ses effectifs.
L'UE a autorisé les vols en provenance de 14 pays de tous les continents, ainsi que de Chine, à la seule condition que celle-ci admette sur son sol les visiteurs "non essentiels" venant de l'UE, ce qui n'est actuellement pas le cas.
Fruit de difficiles tractations, cette liste adoptée mardi et révisable dans deux semaines est fondée "en particulier" sur des critères épidémiologiques.
Seront admis dans l'UE et l'espace Schengen les voyageurs venant d'Algérie, Australie, Canada, Géorgie, Japon, Monténégro, Maroc, Nouvelle-Zélande, Rwanda, Serbie, Corée du Sud, Thaïlande, Tunisie et Uruguay.
En sont notamment exclus les Etats-Unis, pays le plus touché au monde par la pandémie avec 125.928 décès pour près de 2,6 millions de cas répertoriés, mais aussi le Brésil, la Russie, l'Inde, la Turquie et Israël notamment.
L'Autriche a cependant maintenu ses restrictions de déplacement avec la Serbie et le Monténégro.
D'autres pays dans le monde tentent de sauver leur saison touristique, comme l'Egypte qui, malgré plus de 1.000 nouvelles infections quotidiennes depuis fin mai, a rouvert mercredi les célèbres pyramides du plateau de Guizeh.
La contagion marque le pas en Europe, ancien épicentre de la pandémie, qui poursuit son retour progressif à la normale: les cinémas et événements culturels de petite taille reprennent leurs activités en Autriche, les maisons closes rouvrent aux Pays-Bas...
Mais des foyers subsistent, notamment dans la région de Lisbonne, de nouveau soumise depuis une semaine à des restrictions pour éviter les attroupements. Dix-neuf quartiers populaires de la banlieue de la capitale portugaise sont reconfinés pour deux semaines, afin d'endiguer des contaminations reparties à la hausse.
Difficile toutefois pour les 700.000 habitants d'arrêter de travailler ou de prendre les transports en commun. "Si on ne peut pas travailler, on ne peut pas payer (...) Nous avons besoin de soutien alimentaire et d'une suspension du paiement de factures", plaide l'un d'eux, Iuri Fidalgo.
Mardi, c'était les 600.00 habitants de l'agglomération de Leicester qui avaient été reconfinés en raison d'une flambée de cas dans cette ville du centre de l'Angleterre.
Principal pays exclu de la liste de l'UE, les Etats-Unis, où l'épidémie flambe, notamment dans le Sud et l'Ouest, dont certains Etats ont dû arrêter le déconfinement. "Il est évident que nous n'avons pas le contrôle total actuellement", a expliqué le docteur Anthony Fauci, membre de la cellule de crise présidentielle sur le coronavirus.
Une étude publiée mercredi indique que la pandémie a causé au moins 18% de morts de plus qu'une année normale aux Etats-Unis, et jusqu'à trois fois plus à New York, très durement touchée.
Inquiet, Bill de Blasio, le maire de la ville, a annoncé le report de la réouverture des salles des restaurants, prévue le 6 juillet, tandis qu'à l'opposé la compagnie aérienne American Airlines a abandonné certaines précautions, recommençant à remplir ses avions à pleine capacité.
Bien que figurant sur la liste de l'UE, le voisin canadien, dont le Premier ministre Justin Trudeau a dit craindre une "deuxième vague" épidémique "qui pourrait frapper très fort", a prolongé jusqu'au 31 juillet l'interdiction d'entrée des étrangers, sauf - paradoxalement - des Américains, et jusqu'au 31 août la quarantaine obligatoire à l'arrivée dans le pays.
Sur le continent, la situation reste également inquiétante en Amérique latine et dans les Caraïbes, où le bilan pourrait dépasser 400.000 morts dans les trois mois si des mesures sanitaires plus strictes ne sont pas prises, selon l'Organisation panaméricaine de la santé (OPS).
Les autres continents sont tous touchés.
Et en Inde, une centaine de personnes ont été testées positives après avoir participé, à quelques jours d'intervalle, au mariage puis aux funérailles d'un jeune homme ayant potentiellement contracté le Covid-19.

L'ONU exige un arrêt des conflits pour faciliter la lutte contre la pandémie

Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté mercredi à l'unanimité une résolution réclamant l'arrêt des conflits dans le monde pour faciliter la lutte contre la pandémie de Covid-19, après plus de trois mois de blocages entre la Chine et les Etats-Unis.
La résolution a été rédigée conjointement par la France et la Tunisie, qui ont salué son adoption, l'ambassadeur tunisien à l'ONU, Kais Kabtani, évoquant un "acquis historique". "C'est la première fois que le Conseil de sécurité (adopte) une résolution sur la santé", s'est félicité la présidence tunisienne en parlant d'"avancée extraordinaire".
"Cette résolution doit maintenant être mise en oeuvre", a relevé l'ambassadeur français à l'ONU, Nicolas de Rivière, lors d'une déclaration conjointe avec son homologue tunisien.
Certains experts doutent de la suite qui sera donnée à ce texte après une très longue paralysie du Conseil qui a mis à bas sa crédibilité.
Bloquée pendant des mois par la Chine et les Etats-Unis, opposés sur la place à accorder dans le texte à l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), la résolution vise à soutenir un appel du 23 mars du secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, pour un cessez-le-feu mondial.
Dans un communiqué, Antonio Guterres a estimé que "l'adoption de la résolution allait envoyer un signal important aux parties en conflit et pourrait aider à modifier les calculs sur le terrain".
Le texte demande "une cessation des hostilités immédiate et générale" dans tous les conflits à l'agenda du Conseil de sécurité, à l'exception des combats contre les groupes jihadistes. 
Il réclame "une pause humanitaire pour au moins 90 jours consécutifs" afin de faciliter l'assistance internationale aux populations.
La résolution adoptée ne comporte plus comme sa version précédente de paragraphe faisant allusion à l'OMS, auquel s'étaient opposés catégoriquement le 8 mai les Etats-Unis.
Selon des diplomates, c'est à l'initiative de l'Indonésie, membre non permanent du Conseil, qu'un compromis a pu être trouvé. Un paragraphe a été ajouté au préambule se bornant à rappeler l'adoption d'une résolution le 2 avril par l'Assemblée générale de l'ONU.
Dans ce texte sur la nécessité d'une solidarité mondiale pour surmonter la pandémie, l'Assemblée générale engage les 193 membres de l'ONU "à apporter tout l’appui et toute la coopération nécessaires à l’Organisation mondiale de la Santé".
Cette vague référence à un texte de l'Assemblée générale a été jugée acceptable par la Chine qui voulait souligner le rôle de l'OMS et par les Etats-Unis qui ont rompu avec l'agence onusienne accusée de mauvaise gestion de la pandémie et qui ne voulaient aucune mention explicite ou implicite à son égard.
"Que nous citions ou pas l'OMS dans la résolution, le soutien à l'OMS, au multilatéralisme, est là", a fait valoir lors d'une conférence de presse l'ambassadeur chinois à l'ONU, Zhang Jun.
La résolution du Conseil de sécurité est sa première réelle prise de position officielle depuis le déclenchement en début d'année de la pire crise depuis 1945. A l'exception d'une réunion le 9 avril, organisée par l'Allemagne et l'Estonie, deux membres non permanents, le Conseil était resté jusqu'à présent largement silencieux sur l'épidémie meurtrière qui bouleverse la planète.
Depuis trois mois, la paralysie du Conseil de sécurité due à la rivalité croissante de ses deux plus gros contributeurs financiers, les Etats-Unis et la Chine, tous deux menaçant de recourir à leur droit de veto, a été souvent dénoncée. Certains membres de l'instance ont été jusqu'à la qualifier de "honte".
La semaine dernière, le chef de l'ONU s'était félicité que sa demande de cessez-le-feu ait été soutenue par près de 180 pays et plus de 20 groupes armés. Il avait cependant reconnu qu'elle manquait de concrétisation.
Au Yémen ou en Libye, la violence a même redoublé.
"Il semble peu probable" que la résolution du Conseil de sécurité "ait réellement beaucoup d'impact dans de nombreuses zones de guerre", affirme à l'AFP Richard Gowan du centre de réflexion International Crisis Group.
"Après des mois de diplomatie difficile", cette adoption permet "de sauver la face". 
Mais le Conseil a "manqué l'occasion de renforcer l'appel du secrétaire général en faveur d'un cessez-le-feu mondial en avril ou mai, lorsqu'une résolution aurait pu faire une différence significative", estime-t-il.
Parmi les ONG ayant réagi à l'adoption de la résolution, Oxfam a estimé que la paralysie du Conseil s'était traduite par un échec "à protéger des millions de personnes" dans des conflits. 
"Le monde doit unir ses efforts pour vaincre le Covid-19", a estimé de son côté Amnesty International.


Source La Libre & I24NewsFrance 24 & La Libre & VOAAfrique 
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