La «grande loi du coronavirus», telle qu’elle est appelée, autorise le gouvernement à «décréter l’état d’urgence en raison de la pandémie de Covid-19, à promulguer des règlements et à mettre en place des restrictions dans l’espace public et privé».
Cela si le gouvernement est «convaincu qu’il existe un risque réel de propagation du nouveau coronavirus impliquant des dommages importants à la santé publique». 48 députés ont voté pour et 35 contre en troisième et dernière lecture.
Selon les médias israéliens, la législation limite le contrôle parlementaire des décisions de la coalition gouvernementale dirigée par le Premier ministre Benjamin Netanyahu en retirant ses pouvoirs à la commission parlementaire chargée des questions liées à la lutte contre le nouveau coronavirus. Celle-ci a annulé mardi un décret du gouvernement qui avait ordonné la fermeture des restaurants pour endiguer l’épidémie.
À l’issue de longs débats au sein de la commission des lois, le texte voté en première lecture le 15 juin a été révisé et permet au Parlement d’invalider dans les 24 heures les mesures restrictives prises par le gouvernement avant leur mise en œuvre et non après comme cela était initialement prévu.
La Knesset (Parlement) accepte de donner ses pouvoirs au gouvernement qui depuis le début de la crise agit sans raison ni logique, a souligné mercredi Nitsan Horowicz à la tête du parti d’opposition de gauche Meretz. «C’est une honte».
La gronde populaire s’est intensifiée ces dernières semaines en Israël où des manifestations ont régulièrement lieu pour dénoncer la corruption et la gestion de la pandémie de Covid-19 et de ses conséquences par le gouvernement israélien.
Source 24 heures
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