jeudi 10 octobre 2019

Syrie: Donald Trump met à nouveau en garde Erdogan


Le président américain Donald Trump a dit mercredi espérer que son homologue turc Recep Tayyip Erdogan, qui a lancé une offensive contre des forces kurdes en Syrie, agisse de manière "rationnelle" et aussi "humaine" que possible. "Nous verrons comment il mène (cette opération)", a ajouté le président américain qui a annoncé dimanche le retrait des troupes américaines de secteurs proches de la frontière turque, plaçant les forces kurdes - alliées de Washington dans la lutte antidjihadiste - à la merci d'une offensive militaire d'Ankara........Décryptage........



"S'il le fait de manière injuste, il paiera un énorme prix économique", a-t-il mis en garde. "J'anéantirai leur économie si cela arrive", a-t-il ajouté, reprenant des menaces déjà mises en avant en début de semaine. 
Comment le président des Etats-Unis définirait-il une offensive militaire menée de manière "humaine" ? "Nous verrons au fur et à mesure", a-t-il répondu.
M. Trump a par ailleurs longuement insisté sur le fait que son homologue turc envisageait depuis longtemps de lancer cette offensive contre des forces kurdes en Syrie. 
"Il y une véritable haine", a-t-il souligné. "C'est comme Israël avec les Palestiniens", a-t-il ajouté.
Interrogé mercredi sur la possibilité que les Américains construisent une alliance avec les Kurdes, contre qui la Turquie a lancé une offensive en Syrie, le président américain a répondu que ces derniers n'avaient "pas aidé" les Etats-Unis pendant la Seconde Guerre mondiale et le débarquement en Normandie.
"Les Kurdes se battent pour leur terre, il faut que vous compreniez", a expliqué le président républicain depuis la Maison Blanche. 
Affirmant s'appuyer sur un article "très puissant", vraisemblablement publié par le site internet conservateur Townhall, il a développé son argumentaire: "Ils ne nous ont pas aidés pendant la Seconde Guerre mondiale. Ils ne nous ont pas aidés en Normandie, par exemple". 
"Nous avons dépensé énormément d'argent pour aider les Kurdes, que ce soit en munitions, en armes, ou en argent". "Ceci étant dit, nous aimons les Kurdes", a-t-il conclu.

Source La Libre
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