Alors que la bande de Gaza, Jérusalem et la Judée Samarie sont secouées par des violences et des protestations contre la décision américaine de reconnaître Jérusalem comme la capitale d'Israël, les factions palestiniennes, elles, sont toujours aussi divisées. La réconciliation lancée au mois de septembre est désormais en panne......Détails.......
Elle butte actuellement sur la question de l'intégration des fonctionnaires qui travaillaient pour le Hamas. Ce mardi, une grève générale a lieu dans l'enclave palestinienne.
Ce mardi 12 décembre, tous les bâtiments des ministères dans la bande de Gaza sont fermés, tout comme les écoles gouvernementales et les hôpitaux publics.
Seuls les soins urgents sont pratiqués. Ce mouvement de protestation est très suivi, parfois sous la contrainte: selon des témoignages recueillis sur place par RFI, les hommes du syndicat de la fonction publique, à l'origine de cet appel à la grève, s'assurent que les fonctionnaires ne viennent pas travailler.
Ce syndicat, lié au Hamas qui contrôle la bande de Gaza depuis dix ans, demande la reconnaissance des 55 000 fonctionnaires de l'administration de facto du territoire comme des agents légitimes du gouvernement. Ils réclament leur intégration dans les effectifs de l'Autorité palestinienne, qui finance déjà sa propre administration.
Au terme des négociations menées au Caire, le Hamas estime que c'est à l'Autorité palestinienne de payer les salaires de ses fonctionnaires en attendant la mise en place d'une administration unifiée.
Mais la semaine dernière, le gouvernement n'a versé les rémunérations que de ses propres employés.
En réponse, le mouvement islamiste a refusé de reverser à Ramallah les taxes prélevées dans la bande de Gaza, lui valant d'être accusé par l'Autorité palestinienne d'empêcher les efforts de réconciliation.
Par Guilhem Delteil
Source RFi
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