Le ministre fédéral de l’Intérieur, Thomas de Maizière, le souhaite : il veut nommer un commissaire à l’antisémitisme au sein du nouveau gouvernement allemand. Ce souhait a été exprimé dimanche, une semaine après l’émoi provoqué par les actes antisémites et anti-israéliens commis lors de manifestations contre la décision de Trump de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël.....Détails......
«L’antisémitisme ne doit jamais reprendre le dessus en Allemagne», a dit Maizière, qui a déploré une hausse de «propos désobligeants, de plaisanteries inappropriées et de comportements discriminatoires à l’encontre de nos citoyens juifs».
Une telle proposition n’est pas neuve. Elle émane des Verts et du Conseil central des juifs d’Allemagne, le groupe parlementaire de la CDU y étant également favorable.
Le ministre fédéral de la Justice, Heiko Maas, a lui souhaité que l’histoire de l’Holocauste soit enseignée lors des cours d’allemand et d’instruction civique dispensés aux réfugiés.
Tous les migrants doivent comprendre, a-t-il déclaré vendredi au Spiegel, que «nous combattons l’antisémitisme des néonazis et que nous ne tolérerons pas plus l’antisémitisme importé par les migrants».
Mais l’antisémitisme ne se réduit pas à ces deux cas de figure. Les néonazis ne représentent pas à eux seuls toute l’extrême droite allemande, il y a aussi l’AfD. Nombre de ses cadres, notamment de son aile identitaire, sont très ambigus sur le sujet.
Au cœur de leur rhétorique réside l’idée de la non-repentance, c’est-à-dire qu’il ne faut pas - qu’il ne faut plus - s’excuser pour les crimes perpétrés pendant la Seconde Guerre mondiale.
Cette notion de non-repentance constitue une forme secondaire d’antisémitisme, selon un rapport récent.
Lequel relève qu’un sentiment de lassitude à l’égard de l’indispensable travail de mémoire est de plus en plus partagé en Allemagne.
Source Yahoo actualite
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