Depuis que le president Trump a décidé de reconnaître Jérusalem comme la capitale d’Israël, provoquant la colère du président turc Erdogan qui a exalté en retour la proclamation de Jérusalem Est comme capitale d’un futur Etat palestinien, le ton monte entre les Etats-Unis et la Turquie, dont les relations sont plus tendues encore que sous la présidence d’Obama.....Détails......
Un haut responsable de la NSA, conseiller à la sécurité nationale des Etats-Unis, le général H.R. McMaster, a ainsi accusé la Turquie d’avoir contribué en grande part à la dissémination de l’idéologie extrémiste et fondamentaliste.
Un grand nombre de groupes islamistes ont été largement inspire par le “président turc Recep Tayyip Erdogan et son parti Justice et développement (AKP) », a ainsi déclaré le général McMaster, qui a estimé que l’emprise accrue du président turc et de son parti dit islamiste modéré sur la police, la justice, l’armée, ainsi que sur l’éducation et les media, soit les efforts déployés par un parti pour renforcer son pouvoir, « contribuent malheureusement à éloigner la Turquie de l’Occident ».
“Nous constatons une activité intense de la Turquie de l’Afrique occidentale à l’Asie du Sud-Est”, a poursuivi le général McMaster lors d’une intervention publique à Washington, en ajoutant que “Les Balkans suscitent aujourd’hui une grande inquiétude” à cet égard.
Le général McMaster n’est toutefois pas allé jusqu’à accuser ouvertement Ankara de financer les groupes terroristes actuels, mais il a exprimé sa préoccupation concernant la politique de la Turquie, qu’il a comparée à celle suivie par l’Arabie saoudite dans les années 1970, et plus récemment le Qatar, en finançant des groupes qui ont créé des conditions propices au développement de l’activité terroriste.
Rappelons que D. Trump s’est rapproché de l’Arabie saoudite au nom de l’alliance contre l’ennemi commun l’Iran, encourageant ainsi Ryad et ses alliés du Golfe à imposer des sanctions au Qatar en octobre, sous prétexte qu’il soutiendrait des groupes fondamentalistes et aurait des relations avec Téhéran. La Turquie de son côté, tout en combattant les alliés chiites de l’Iran en Syrie, avait exprimé son soutien au Qatar.
“Nous n’avons pas assez prêté attention à la façon dont les idéologies extrémistes ont été professées par la voie des madrassas et des mosquées, et plus généralement des prétendues confréries à vocation caritatives”, a ajouté le général américain.
Le ministère turc des affaires étrangères a fermement critique les propos du général McMaster, les qualifiant de “surprenants, sans fondement et inacceptables”.
“Nous attendons des Etats-Unis, que nous continuons à considérer comme un pays ami et allié, qu’ils aient les mêmes considerations à notre égard, et qu’ils cessent toute forme de coopération avec des groupes terroristes tels que les YPG (combattants kurdes de Syrie affiliés au PKK de Turquie) et qu’ils nous apportent une aide plus concrète et efficace dans notre lutte inlassable contre le terrorisme et le radicalisme”, a indiqué le ministère turc dans une déclaration.
Source Armenews
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