Des milliers de personnes ont participé dimanche aux obsèques des deux victimes de la tuerie de vendredi à Tel Aviv. « Alon, mon fils chéri, comment écrire des mots de séparation à un fils qui n’a pas eu encore 27 ans ? », a déclaré le père d’Alon Bakal, qui a été enterré dans sa ville natale Carmiel...
Alon, qui avait servi dans la brigade Golani avait déménagé récemment à Tel Aviv après avoir été engagé pour travailler dans le pub Simta où il a été tué vendredi. Cet étudiant en droit venait de recevoir un appel pour des réserves dans l’armée le mois prochain.
Il avait écrit un texte sur ce que signifiait être un soldat Golani il y a quelques semaines.
« Etre Golani, c’est penser d’abord à ton pays, et aspirer toujours à plus.
C’est ne pas laisser celui que tu es, déranger celui que tu pourrais être.
Le sol est imbibé de sang, et nous sommes là pour vous,
Pour votre sécurité.
Nous aimons notre peuple, nous aimons notre patrie.
Nous jurons fidélité à Jérusalem, parce que
Etre un Golani, c’est avant tout être un être humain ».
Plus de 2.000 personnes étaient présentes aux obsèques de Shimon Ruimi, la seconde victime de cet attentat, enterré à Ofakim (sud).
« Shimon Ruimi a été tué car il était juif par un terroriste qui avec ses complices sanctifient la mort quand nous sanctifions la vie », a déclaré le ministre des Sciences, Ofir Akounis qui représentait le gouvernement aux funérailles.
Shimon Ruimi, 30 ans, travaillait dans la société Hot et vivait à Beer Sheva. Il était venu à tel Aviv pour l’anniversaire d’un ami d’enfance.
Source IsraPresse