La libération de 1 178 immigrants africains du centre de rétention Holot a débuté mardi matin, après que la Cour suprême a statué le 11 août dernier que la détention temporaire des demandeurs d’asile ne saurait dépasser 12 mois...
Les clandestins qui ont passé plus de 12 mois dans le centre de rétention seront donc libérés mardi et mercredi. Jusqu’à présent, les immigrants clandestins en situation irrégulière pouvaient être détenus jusqu’à 20 mois sans procès.
À 8:00 mardi, quelque 600 demandeurs d’asile ont assisté à une audience collective au cours de laquelle les responsables de l’immigration leur ont transmis la décision du ministre de l’Intérieur Silvan Shalom leur interdisant de résider ou de travailler à Tel Aviv ou à Eilat.
Les organismes de défense des droits de l’homme soutiennent que les immigrants qui travaillaient dans ces deux villes avant leur détention n’ont pas où aller, en l’absence de programme de réintégration ou d’orientation.
De nombreux clandestins ont l’intention de chercher du travail à Arad, ce qui inquiète les résidents de la ville touristique proche de la mer Morte.
Un commerçant d’Arad a notamment confié ses sentiments au site Internet Ynet du quotidien à grand tirage Yediot Aharonot : « Cette décision est catastrophique. Nous régressons vers une époque où la ville était devenue très dangereuse. »
Quelque 500 demandeurs d’asile demeureront dans le centre de rétention situé dans le Néguev. Toutefois, l’État s’apprête à interpeller des milliers de clandestins supplémentaires au cours des mois à venir.
Source IsraPresse