mardi 11 février 2014

Un soldat de Tsahal attaqué à Bnei Brak


Un soldat de Tsahal a été pris à partie par des individus dans le quartier orthodoxe de Bnei Brak dimanche. L’attaque s’est produite alors que le soldat attendait à un arrêt de bus dans la rue Jabotinsky. Une équipe de Magen David Adom et de Hatzalah sont arrivé sur place rapidement, ils ont soigné le soldat blessé puis l’ont envoyé à l’hôpital Tel Hashomer pour des examens approfondis. La police a commencé à enquêter sur les circonstances de cette attaque qui pourrait être de nature nationaliste. Il n’est pas clair pour le moment de déterminer si c’est un acte de terrorisme arabe ou un acte mené par des orthodoxes radicaux antisionistes.



Cette attaque intervient après  de violentes manifestations la semaine dernière qui ont rassemblé  des milliers de hareidim dans les rues de Jérusalem, Bnei Brak et Ashdod. A Ashdod, une voiture de police a été incendié par les émeutiers. Les protestations se sont déclenchées après les réductions de financement des yeshivot par  Yair Lapid mercredi dernier.
A cette occasion, le député Yaakov Asher (Royaume du Judaïsme de la Torah ) a, jeudi dernier, accusé Lapid d’attiser la violence à des fins politiques : " il ne veut pas de nous dans l’armée, il veut simplement voir des violences de haredim dans les rues. Cela lui donne des occasions de faire entendre sa voix ".
Asher a mis en garde l’état : " Vos projet de loi stupides vont pousser beaucoup d’orthodoxes vers l’extrémisme. C’est ainsi que le phénomène des " jeunesse des collines " a commencé, quand vous les avez mis dos au mur ".
Pendant ce temps, le député haredi Moshe Gafni ( Judaïsme de la Torah unifié ) a qualifié, mercredi dernier, les nouvelles mesures contre les yeshivot d’ " une guerre de culture ".
En Juillet dernier, des haredim dans le quartier de Méa Shearim à Jérusalem avaient attaqué un soldat haredi, le jeune homme s’était quasiment fait " lapider " par une foule enragées. La police avait été appelée sur les lieux afin de sortir de soldat de ce piège.

Source Tel-Avivre