Le mouvement de boycott contre Israël semble prendre de l'ampleur. Plusieurs entreprises européennes retirent leurs investissements du pays, par crainte d'être associées à la politique israélienne d’occupation des Territoires palestiniens et à la poursuite de la colonisation.
La Deutsche Bank, la plus importante banque allemande, publie une liste noire d’entreprises à l'éthique douteuse sur laquelle figure la banque israélienne Hapoalim.
Son tort : être présente dans les colonies. C’est ce que révèle la presse israélienne ce mardi matin. Dernièrement, PGGM un important fonds d’investissement hollandais, a décidé de couper les ponts avec ses partenaires israéliens. Enfin, toujours selon la presse, une entreprise italienne, Condote de Agua, a retiré sa candidature d’un appel d'offres israélien pour la construction d’installations portuaires à Haifa et Ashdod.
La pression des mouvements boycottant Israël pour sa politique de colonisation semble faire son œuvre sur les entreprises européennes, qui ont peur de voir leur image se ternir, si elles continuent de travailler avec les Israéliens.
Le Premier ministre Benyamin Netanyahu, lui, se dit confiant dans le savoir-faire technologique d'Israël pour continuer d'attirer les investisseurs étrangers. Et il diabolise ceux qui appellent au boycott en les traitant ni plus ni moins d'« antisémites ».
Source RFi