Benyamin Netanyahu et le général Abdel Fattah Al Burhan se sont entretenus pendant deux heures et d'après le bureau de Benyamin Netanyahu, ils ont convenu d'entamer une coopération devant aboutir à une normalisation des liens entre les deux pays.
En une semaine, Benyamin Netanyahu s'est rendu dans trois pays sur trois continents différents. Washington tout d'abord pour la présentation du plan dit « de paix » de Donald Trump.
Moscou ensuite d'où il est reparti avec une jeune Israélienne incarcérée en Russie depuis le mois d'avril.
Et puis Entebbe pour une rencontre avec le président ougandais mais surtout le chef de la junte soudanaise. Comme lors des précédentes campagnes, Benyamin Netanyahu - qui se présente comme un Premier ministre « dans une ligue à part » - entend mettre en avant ses réussites diplomatiques pour convaincre les électeurs.
Mais ces déplacements n'ont pour l'instant pas eu le retentissement qu'il espérait certainement.
A Entebbe, Benyamin Netanyahu n'a pas obtenu l'établissement de liens diplomatiques avec le Soudan, simplement une coopération devant mener à cette échéance.
Les deux parties se sont quittées sans publier de communiqué commun. Et le Premier ministre en campagne n'a même pas pu s'afficher aux côtés du dirigeant soudanais: il n'existe aucune image de cette rencontre.
Même le plan américain, pourtant très favorable à Israël, est en train de se retourner contre lui.
Plusieurs ministres ont exprimé leurs réserves sur ce document.
Les réticences existent même au sein du Likud, le parti de Benyamin Netanyahu.
Le Premier ministre israélien se retrouve désormais sous la pression de sa propre coalition pour rejeter une partie du plan - la création d'un Etat palestinien - et annexer rapidement des pans de la Judée Samarie, alors que l'administration américaine veut attendre les élections prévues le 2 mars prochain.
Source RFi
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