jeudi 27 octobre 2016

Jérusalem: Trump fait l'éloge d'Israël dans une vidéo adressée à ses partisans





Des centaines de personnes se sont rassemblées mercredi à Jérusalem pour manifester leur soutien au candidat républicain Donald Trump. Les partisans israéliens de Trump se sont déplacés pour entendre les discours du candidat et de son colistier Mike Pence dans une vidéo pré-enregistrée d'une minute....







Le candidat controversé a déclaré mercredi à ses partisans de Jérusalem que s'il est élu président, les deux pays "travailleraient ensemble pour lutter contre les ennemis d'Israël."
"J'aime Israël, l'honneur et le respect de la tradition juive, et c'est important d'avoir un président qui a le même sentiment là-dessus." a-t-il affirmé.
" Je me tiens aux côtés du peuple juif et des dirigeants d'Israël afin de continuer à renforcer les ponts qui nous relient, non seulement avec les Juifs américains et Israéliens, mais également avec tous les Américains et les Israéliens", a insisté M. Trump.
"Ensemble, nous allons résister aux ennemis, comme l'Iran, qui est décidé à détruire Israël et son peuple. Ensemble, nous allons renforcer la sécurité d'Israël et de son peuple" a-t-il poursuivi, en réitérant: "ensemble, nous allons renforcer la sécurité de l'Amérique et d'Israël."
Son conseiller David Friedman présent au rassemblement, a condamné au nom de Trump les votes de l'Unesco.
Après Trump, le candidat vice-présidentiel Mike Pence s'est adressé à la foule en appelant Jérusalem "la capitale indivisible éternelle du peuple juif et de l'Etat juif".
"Donald Trump et moi-même soutenons Israël parce que le combat d'Israël est notre combat, parce que la cause d'Israël est notre cause et qu'Israël est notre allié le plus précieux ", a déclaré Pence également dans un message pré-enregistré.
"Nous comprenons qu'Israël est détesté par ses ennemis non pour ce qu'il fait de mal, mais plutôt pour ce qu'il fait de juste", a-t-il affirmé.
"A l'instar des Etats-Unis, Israël est répudié par les terroristes et les Etats défaillants qui les soutiennent. Il est haï par trop de progressistes parce qu'il a réussi et que son peuple est libre," a-t-il poursuivi.
[ Lors de sa rencontre avec le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou à New York]  en septembre, Donald Trump avait déclaré que s’il était élu, les Etats-Unis reconnaîtront Jérusalem comme "capitale indivisible d’Israël."
Le conseiller de Trump fustige une proche collaboratrice d'Hillary Clinton et ses liens avec les islamistes
M. Friedman a prétendu que la vice-présidente de campagne d'Hillary Clinton, Huma Abedin, aurait des liens avec l'organisation islamiste des Frères musulmans.
En plus de son rôle de vice-présidente dans la campagne, Abedin a servi comme chef-adjointe du personnel de Clinton lorsqu'elle était secrétaire d'Etat de 2009 à 2013.
Après le rassemblement, M. Friedman s'est confié à I24news sur les liens entre Abedin et Al-Qaïda, en réaffirmant qu'il existe des "preuves" indiquant ses relations avec les Frères musulmans mais non avec Al-Qaïda.
"Elle a grandi en Arabie Saoudite, ses parents sont connus pour être des intellectuels et ils ont eux aussi des liens avec les Frères musulmans. Je ne pense pas que cela soit terriblement controversé", a-t-il affirmé.
Concernant Hillary Clinton, "nous pouvons deviner ce que sera sa politique à l'égard de l'Etat d'Israël en regardant son passé, et les centaines de millions de dollars qu'elle récolte des régimes les plus répressifs de la planète, les plus misogynes, le plus homophobes, et des régimes les plus antisémites du monde," a-t-il dénoncé.
Quant aux sondages, "les gens les instrumentalisent pour soutenir leurs arguments. Vous pouvez me montrer un sondage où Clinton l'emporte et je peux vous montrer des sondages issus par exemple du Los Angeles Times qui montrent Trump gagnant".
"Les médias devraient cesser de dire aux Américains qui va gagner. Nous avons appris avec l'Angleterre et Israël que les médias de gauche tentent d'influencer le scrutin, mais à la fin ils ont tort", a-t-il conclu.
A deux semaines de l'élection présidentielle et malgré 5 points de retard dans les sondages, Donald Trump a prédit qu'il ferait mentir les chiffres avec une surprise dans les urnes, comme ce fut le cas pour le réferendum sur le Brexit.


Source I24News