Hashiyah, qui a tué un soldat l'an dernier à Tel Aviv, dit avoir voulu "continuer à tuer" des Israéliens. Nur al-Din Hashiyah, le terroriste originaire de Naplouse qui a assassiné le soldat israélien Almog Shiloni il y a un an à Tel Aviv, a calmement déclaré dimanche lors de son procès qu'il l'avait tué et qu'il avait l'intention de tuer encore des Israéliens "en raison de à ce que vos rabbins font à al-Aqsa", rapporte le site d'informations Ynet...
Le sergent Shiloni, âgé de 20 ans, est décédé le 10 novembre 2014 après avoir été poignardé par Hashiyah, qui avait 18 ans à l'époque, alors qu'il se trouvait à la gare de train Haganah de Tel Aviv.
Le terroriste avait tenté de s'emparer de l'arme du soldat, qui l'avait combattu tant bien que mal, parvenant à éviter une attaque plus grave.
Les autorités israéliennes avaient ordonné la démolition de la maison du terroriste, mais la Cour suprême avait décidé d'annuler la décision.
Lors de son procès au tribunal de Tel Aviv, Hashiyah a décrit en arabe, et en présence de la famille de la victime, les événements de la journée.
"Il est vrai que j'ai assassiné Almog Shiloni, je voulais prendre son arme, je voulais tuer tout le monde qui se trouvait dans la rue", a déclaré le terroriste.
"La raison, c'est ce que vous faites à al-Aqsa, avec votre rabbins qui entrent dans la mosquée, et qui devient donc impure. Tant que cela continuera, ce type d'actions va se poursuivra. Tout le monde en Judée-Samarie pense aujourd'hui la même chose", a-t-il ajouté.
Le statu quo qui est appliqué sur le Mont du Temple (esplanade des Mosquées pour les Musulmans) à Jérusalem, où se trouve la mosque d’Al-Aqsa, ne permet pas aux non-musulmans d'y prier, mais seulement de visiter le site.
Hashiyah a également affirmé avoir avoué son acte, car il avait été torturé, une allégation démentie par les enquêteurs.
"Ce que j'ai dit lors de l'enquête est le résultat de la torture. J'avais très peur, je redoutais l'interrogateur, il m'a beaucoup frappé. Il a dit aux juges qu'il ne m'avait pas touché et les juges l'ont cru", selon Hashiyah .
"En fin de compte, ce ne sont pas les juges qui vont me juger, mais le procureur, qui appartient à la Shin Bet (service de sécurité intérieure). Le message que je voulais livrer a été reçu".
Le père du soldat Yosef Shiloni a déclaré à Ynet: "Quelque chose de surprenant eu lieu lors de l'audience, quand il a dit qu'il voulait témoigner et dit qu'il avait tué Almog et voulait prendre son arme pour tuer d'autres personnes"
"Auparavant, il disait qu'il voulait être tué mais aujourd'hui, la vérité est apparue. Nous avons choisi la vie et nous nous sommes engagés dans d'autres activités. Nous essayons de construire et pour rendre hommage à la voie (d'Almog) en aidant les soldats solitaires. La décision de ne pas démolir sa maison nous a fait mal", a-t-il ajouté.
"L'incitation anti-israélienne équivaut à la propagande nazie"
Par ailleurs, le ministère israélien des Affaires étrangères a publié lundi une vidéo sur les réseaux sociaux assimilant l'incitation à la violence anti-israélienne d'incitation dans les médias palestiniens à des images de l'époque nazie et de propagande.
La vidéo, intitulée "La propagande nazie revient dans l'incitation palestinienne", montre des caricatures antisémites, utilisées en Europe pour souffler sur les braises de l'antisémitisme.
La vidéo montre ensuite un certain nombre de caricatures anti-israéliennes qui utilisent des thèmes similaires et qui apparaissent régulièrement dans les médias et les manuels scolaires palestiniens et arabes.
Israël a accusé l'Autorité palestinienne d'inciter les masses à commettre des actes de violence, notamment des attaques au couteau et des attentats à la voiture-bélier, contre des soldats et des civils israéliens.
Source Chiourim