Quelques heures à peine après que le chef d'état-major israélien Gadi Eizenkot ait effectué une visite à la frontière nord d'Israël avec la Syrie, les forces de Tsahal dans les hauteurs du Golan ont été placées en état d'alerte sur la possibilité d'une attaque du Hezbollah qui rêve de se venger de l'élimination d'un de ses principaux commandants, le terroriste tueur d'enfant Samir Kuntar...
A la lumière des évaluations du renseignement qui juge que la probabilité d'une attaque est élevée, les forces le long de la frontière ont augmenté leur niveau d'alerte, clarifié les procédures militaires et adopté plusieurs modifications aux installations défensives, y compris la clôture frontalière elle-même. Dans le même temps, les forces de Tsahal entreprennent également des efforts plus secrets pour prévenir une telle attaque, ainsi que l'envoi de signaux clairs aux agresseurs potentiels que toute réponse sera sévère.
Le chef d'état-major de Tsahal a visité la frontière avec plusieurs responsables de l'armée, y compris le chef du commandement nord, le général Aviv Kochavi, le commandant de la division Bashan, le général de brigade Yaniv Asor, et le commandant de la division Galilée, le général de brigade Amir Baram.
Lors de sa visite, Eizenkot s'est arrêté à plusieurs points d'observation stratégiques pour voir de plus près les affrontements en cours entre les forces rebelles et le régime syrien.
Selon des estimations de Tsahal, 95% du Golan syrien est tenu par des groupes rebelles. Cette réalité a fait de la région frontalière une nouvelle cible pour les frappes aériennes russes contre des positions rebelles au cours des dernières semaines.
Plus inquiétant, parmi les cibles récemment bombardées par la Russie étaient trois positions tenues par l'Etat Islamique, indiquant que le groupe terroriste empiète lentement sur la frontière nord d'Israël.
L'armée israélienne a mis en garde que les djihadistes de l'Etat Islamique pourraient lancer des attaques sur ce front dans un avenir pas si lointain, et a adopté une série de mesures de renseignement et de défense dans la région pour se préparer à une telle éventualité.
Des responsables de la défense ont mis en garde qu'ISIS possède des armes de pointe, y compris des missiles antichars avancés de fabrication russe de type Kornet et d'autres armes lourdes, dont une grande partie ont été saisies sur les forces du régime d'Assad.
Source Juif.Org