Publicis Groupe annonce l'acquisition d'une participation majoritaire dans l'une des plus grandes agences créatives d'Israël, Glickman Shamir Samsonov, qui vient enrichir la présence de Publicis Groupe en Israël. « Glickman a créé une agence dont l'ADN est similaire au nôtre, donc en adéquation parfaite avec nous...
L'acquisition permet à Publicis Israel Group de proposer une offre complète de services, et, à l'avenir, nous permettra de renforcer cette position dans tous les domaines, notamment dans le numérique », a commenté Yoram Baumann, Chairman de Publicis Israel Group.
Avec cette acquisition, Publicis Israel Group devient le principal groupe d'agences créatives du marché avec plus de 350 collaborateurs. Publicis Israel Group comprend aujourd'hui : Leo Burnett Tel Aviv, Publicis Tel Aviv, C (contenu de marque), MINT (utilité et technologie de marque), Starcom et ZenithOptimedia superpush, agence de promotion des ventes et de hors média et BBR Saatchi & Saatchi qui a été nommée cette semaine Agence de l'Année 2015 par Globes magazine.
ZenithOptimedia prévoit une croissance de 6,4% des dépenses numériques en Israël en 2015, qui atteindront 27 % du total des dépenses publicitaires. Les dépenses en télévision augmenteront de 3,6%, représentant 40,1 % du total. L'ensemble du marché des médias israéliens atteindra près de 3,6 milliards de shekels en 2015, en croissance modeste de 1,4 % pour l'année.
Les points forts de la valeur
- Troisième groupe publicitaire derrière WWP et Omnicom, aux activités réparties entre l'Europe pour 27 % et l'Amérique du nord pour 55 %, puis les BRICS, le Mexique, Indonésie, Singapour, Afrique du sud et Turquie ;
- Marché mondial en progression supérieure à 4 % pour 2015 ;
- Après l'acquisition de l'américian Sapient, nouvelle organisation du groupe équilibrée entre l'analogique pour 58 % (activités traditionnelles de publicité) et le digital, secteur de croissance des revenus et de soutien des marges pour les prochaines années ;
- Position forte aux Etats-Unis et rebond en Europe, zones à fortes marges ;
- Qualité et vision stratégique de la direction reconnue par les professionnels et les investisseurs ;
- Situation financière très saine et simplification du bilan en cours en 2015.
Les points faibles de la valeur
- Evolution sur un marché publicitaire déprimé dans les pays matures et volatil dans les pays émergents ;
- Ralentissement des facturations en Grande-Bretagne, et, surtout, aux Etats-Unis d'où le groupe tire plus de la moitié de ses revenus ;
- Perte de gros contrats à l'été 2015 ;
- Interrogations sur le remplaçant du dirigeant Maurice Lévy, très apprécié des investisseurs et prêt à partir en mai 2017 ,
- Marge d'exploitation qui ne devrait pas retrouver ses niveaux de 2008 avant 2016.
Comment suivre la valeur
- Forte sensibilité à la conjoncture américaine et au billet vert ;
- Capacités de résistance au marasme économique en Europe ;
- Avancées du plan stratégique 2018 : 6O % des revenus tirés du numérique (plan « Digital 18 » visant à une marge opérationnelle de plus de 18 % en 2018), 35 % des pays émergents, 17,3 à 19,3 % de marge opérationnelle ;
- Résultat des appels d'offres de Procter&Gamble et de US Century Fox, attendus pour fin 2015 ;
- Acquisitions attendues en Inde, 2ème marché mondial du portable où Sapient est bien implanté, et dans le numérique ;
- Objectifs 2015 d'une intégration réussie de Sapient et d'une croissance, révisée en baisse, de 1 % des facturations ;
- Capital ouvert, le premier actionnaire de Publicis avant fusion étant Elisabeth Badinter, à hauteur de 7,58 %.
Le marché publicitaire français a reculé l'an passé, même si cette baisse est moins marquée que les années précédentes. Selon l'Institut de recherches et d'études publicitaires (IREP), les recettes publicitaires nettes des médias français (hors taxes, après déduction des remises) ont baissé de 2,5% pour atteindre 13 milliards d'euros.
Le recul avait atteint 3,6% en 2013. Sans tenir compte du rebond de 2010, cela fait plus de dix ans que le marché se contracte. Ces recettes devraient à nouveau diminuer de 1% cette année.
En analysant l'ensemble des dépenses de communication des annonceurs (achats en net, commissions et honoraires, frais techniques et de fabrication), évaluées à 29,6 milliards d'euros (-1,6%) par France Pub, seuls Internet (+4,5%), le parrainage (+3,5%) et les relations publiques (+3%) sont en croissance.
En cumul, ces deux dernières formes de communication pèsent désormais plus lourd que les investissements dans la presse. France Pub estime également que les dépenses publicitaires dans des nouveaux outils, tels que le "brand content" (contenu éditorial de marque) ou le "native advertising" (nouvelle forme de publi-rédactionnel), s'élèvent environ à 2 milliards d'euros.
Source Boursorama