mardi 21 avril 2015

Les 4 raisons pour lesquelles tu devrais t’inscrire à Taglit


Tu as entre 18 et 26 ans. Tu as déjà entendu parler de Taglit, mais tu n’as jamais tenté l’expérience. Tu devrais sérieusement t’y intéresser. Les inscriptions se terminent le 30 avril. Alors bouges toi, et ce, pour 4 raisons...
 


1 – On va arrêter de se la raconter, tu ne connais pas Israël

Ok, tu arrives à placer Eilat sur une carte (ce qui est quand même à la portée de n’importe quel enfant de 4 ans) et tes pieds te portent tout seul, même quand t’as pas mal bu la veille, vers la plage Frishman. Mais c’est un peu léger pour prétendre à devenir guide touristique.

En fait, tu connais aussi bien Israël que le vacancier d’un Club Med qui maîtrise sur le bout des doigts le plan du village «oui, oui, l’atelier zumba c’est derrière le restaurant italien, faites moi confiance je viens tous les ans !», tout en n’ayant jamais mis les pieds à l’extérieur. D’ailleurs, bien conscient de tes lacunes, tu évites de trop la ramener.
Il faut dire que la dernière fois que tu as branché une fille en boite à Tel-Aviv, ça s’est mal passé. À 3h du mat’, tu t’enflammes, «mais non, j’ai une voiture, je te ramène, Beer-Sheva je connais super bien, c’est par là… ».

2 – C’est l’occasion de parler avec une personne du sexe opposé sans l’intervention intempestive de ta mère.

Oui, là je mets «intempestive» mais tu as bien compris je voulais plutôt dire «gonflante», voire carrément «nocive». Note aussi que ça marche pour ta grand-mère. Désespérée de ne pas te voir casé(e) à un âge qu’elle juge tardif  («à 23 ans moi j’avais déjà deux enfants»), elle plante chacune de tes occasions en voulant «t’aider».

Pour toi, copine, un type te propose un verre à un buffet de bar-mitsva, il t’a à peine demandé si tu prenais du zéro ou du light qu’elle est déjà en train de chercher ses parents dans l’assistance pour leur préciser «le mariage en juin c’est mieux, il fait beau».
Quant à toi, copain, tellement à l’affût, elle exigera des fiançailles au bout du troisième rendez-vous… à la bibliothèque.
 
3 – Tu vas te reconnecter à la vraie vie
Pendant 10 jours, tu seras tellement occupé que tu n’auras pas le temps de te géolocaliser sur Foursquare ou poster des Tumblr de chats sur Twitter. Si si, je te jure.

Je t’entends déjà répondre, perfide, «de toute façon, à Massada, t’as plus de chance de choper des coups de soleil que le wifi». Et ben tu te gourres. Dans le bus Taglit, tu as le réseau, et pas qu’un peu. De quoi inonder ton profil Facebook de selfies dans des décors naturels paradisiaques et faire saliver tous tes amis restés en France.
Pense juste à bloquer ta mère, pour éviter qu’elle commente sur une des tes photos devant le Kotel  «la fille à droite avec la casquette blanc elle est très mimi».

4 – C’est cadeau

Oui tu as bien lu, cadeau, gratuit, 0 euros. Alors effectivement, dans le monde dans lequel nous vivons, c’est rare. Tu es méfiant, tu imagines qu’en bas du dépliant Taglit, il y a des clauses illisibles où il est stipulé qu’en échange d’un billet d’avion, du gîte et du couvert (pension complète à shabbat et demi-pension le reste de la semaine), tu t’engages à donner trois litres de sang, refourguer le numéro de ton compte en banque et t’installer au fin fond de Dimona pendant 10 ans dans le cadre du programme de repeuplement du sud d’Israël. Réveille-toi de ton cauchemar.

La seule chose que Taglit te demande, c’est de prévoir environ 10 € quotidiens pour tes repas.

Alors voilà, t’as plus qu’à aller sur le site :  https://www.taglit-birthrightisrael.com

Source
JewPop