Israël préconise à ses ressortissants de quitter le Népal à cause de la situation sanitaire, mais aussi du risque de violences causées par la détresse des Népalais après le tremblement de terre. Il s’agit pour l’instant d’une recommandation informelle diffusée à travers la presse, a dit Emmanuel Nahshon . Elle est imposée par le risque de maladies, mais aussi de violences comme celles survenues lors d’une tentative d’évacuation d’Israéliens mardi dans la région de Langtang, au nord de Katmandou, près de la frontière chinoise, a-t-il dit. Un Népalais est mort quand sa tête a heurté le rotor, a-t-il rapporté...Details...
Des hélicoptères affrétés par Israël pour évacuer ses ressortissants ont été pris d’assaut par des Népalais désespérés qui voulaient embarquer, selon lui. Des villageois ont menacé les Israéliens et extirpé par la force le copilote de l’hélicoptère pour le prendre en otage, écrivait mercredi le quotidien Yedioth Ahronoth.
Les randonneurs israéliens ont finalement été exfiltrés à pied vers un autre lieu d’où ils devaient être évacués ce mercredi, selon le journal.
L’évacuation avait été précédée de messages de détresse envoyés par les Israéliens qui se disaient en danger et faisaient état de coups de bâtons et de jets de pierres de la part de Népalais, écrivait le Haaretz.
Le gouvernement israélien a envoyé au total sept avions au Népal pour rapatrier ses ressortissants, mais aussi acheminer des équipes et des matériels de secours, a indiqué le porte-parole des Affaires étrangères.
Un hôpital de campagne israélien devait commencer à opérer ce mercredi à Katmandou.
L’appel à quitter le Népal s’adresse notamment aux Israéliens qui ont décidé de rester sur place pour aider les Népalais, a dit M. Nahshon.
Les Israéliens qui disposent sur place de cinq hélicoptères, ont évacué environ 250 de leurs ressortissants, principalement des randonneurs, mais aussi 25 ou 26 bébés nés de mères porteuses ainsi que leurs parents adoptifs, a dit M. Nahshon.
Le Népal est devenu la destination privilégiée des homosexuels israéliens interdits de recourir à la gestation pour autrui dans leur pays, ou même de parents autorisés à le faire, mais rebutés par le prix ou la complexité de la procédure.
Toute une filière s’est mise en place entre Israël et le Népal.
Le sort de ces bébés a passionné Israël et lancé de vifs débats, par exemple sur la nécessité ou non d’évacuer vers Israël les mères porteuses qui attendent des enfants pour le compte d’Israéliens.
En milieu de journée, Israël devait encore évacuer 48 Israéliens. Il restait sans nouvelles de six de ses ressortissants.
Source Tribune Juive