Pour faire face au fléau du surfing sur internet au volant, le Dr Eli Rohn à l’Université Ben Gourion du Néguev et six étudiants ont mis au point une application sophistiquée qui classe les conducteurs en fonction de leur comportement, de leur style de conduite et de leur usage du téléphone au volant. Ce système utilise les capteurs d’un smartphone pour recueillir des données en temps réel pendant la conduite et les stocke dans le cloud...
Ces données sont ensuite analysées au fil du temps en utilisant des algorithmes qui mesurent plusieurs critères sur une échelle continue : style de conduite, anxiété, prudence, comportement irresponsable ou dangereux, colérique ou hostile.
Le type d’utilisation et de dépendance au smartphone du conducteur durant la conduite sont aussi évalués : non-utilisateur, passif, actif. Le système permet aussi au conducteur de vérifier sa propre évaluation sur son smartphone, pour un voyage précis ou pour des voyages successifs.
Ce système peut permettre aux autorités de récompenser les jeunes conducteurs responsables par un système de points, et en même temps de renforcer le contrôle des jeunes conducteurs pour les repérer ceux qui développent un comportement à risque. L’application pourrait être utilisée par les assureurs automobiles et les enquêteurs en cas d’accidents, si le cadre législatif approprié existe.
L’équipe de chercheurs a utilisé le système trois véhicules différents, avec trois pilotes différents.
Les capteurs ont recueilli plus de 10 000 événements en environnements urbain, rural et autoroutier. Les véhicules utilisés étaient une berline, un bus et une moto. La collecte de données a parfaitement fonctionné, y compris quand le réseau était inaccessible.
Les systèmes d’évaluation de conduite et d’addiction au téléphone portable se sont avérés fiables et précis, ainsi que le retour de ces informations du conducteur.
L’application a été développée sous Windows et le Dr Rohn attend une subvention pour développer le système sur Android et iOS (Apple). Le Dr Rohn envisage de créer une start-up pour commercialiser cette appli.
Source Israel Science Info