Alors que les palestiniens pourraient cesser toute coopération sécuritaire avec Israël en raison la suspension du transfert de recettes fiscales, le Commandement central des Forces de Défense israélienne a lancé pour sa part dimanche un « exercice surprise » de grande ampleur impliquant des milliers de réservistes dans la région militaire qui comprend, notamment, la Judée et Samarie...
Les forces israéliennes ont mobilisé pour cet exercice quelque 13.000 réservistes, dont 3.000 prendront part physiquement aux manoeuvres, explique un communiqué militaire des forces israéliennes.
Le but de l’exercice, qui doit durer deux jours, est de tester la vigilance des réservistes et de se préparer à la possibilité d’une escalade possible de violence en Judée et Samarie.
Premier exercice du genre en trois ans, l’exercice a lieu deux semaines seulement après l’entrée en fonction du nouveau chef d’état-major des Forces de défense d’Israël, le lieutenant-général Gadi Eisenkot, qui a succédé au lieutenant-général Benny Gantz, qui a terminé son mandat de cinq ans le mois dernier.
Les 3.000 réserviste qui prendront effectivement part au manœuvres lundi ont eu dimanche une journée complète d’activités de formation. L’exercice comprendra deux grandes opérations à grande échelle couvrant l’ensemble de la région de Judée et Samarie, et impliquera, entre autres, les blindés, l’artillerie et les forces aériennes.
Les Forces israéliennes ont aussi prévu dans l’exercice un scénario d’enlèvement et la pratique de raids en territoire occupé visant à procéder à des arrestations.
Les responsables palestiniens doivent quant à eux se réunir plus tard cette semaine pour décider de cesser au non la coopération sécuritaire avec Israël, mais, interrogé sur le moment choisi pour l’exercice, un porte-parole militaire israélien a toutefois déclaré qu’il n’était «pas nécessairement liée à quelque chose de spécifique ».
Israël a suspendu le mois dernier transfert des recettes fiscales aux Palestiniens en représailles à l’adhésion de la Palestine à organismes internationaux tels que la Cour pénale internationale.
Dans le cadre de la coopération sécuritaire établie il y a dix ans après un soulèvement, ce sont les Palestiniens qui effectuent le travail de police sur leur territoire, y compris les arrestations de présumés criminels et des terroristes anti-israéliens.Source 45enord.ca