Une majorité d'Israéliens souhaite renouveler les pourparlers de paix avec les Palestiniens afin de prévenir les attaques terroristes, mais la plupart sont pessimistes quant à leur possible résultat, révèle une récente enquête d'opinion...
Selon un sondage mensuel effectué par le Israel Democracy Institute et l'Université de Tel Aviv, 57,2% du grand public préfère la reprise des négociations à la fin des contacts diplomatiques avec l'Autorité palestinienne afin de mettre un terme à l'actuelle escalade de violence dans le pays...
28,5% de la population préfèrerait quant à elle mettre fin aux contacts diplomatiques avec Ramallah.
Le sondage, connu sous le nom d'"index de la paix", est réalisé chaque mois depuis plus de vingt ans. Malgré qu'une majorité des Juifs israéliens favorisent les négociations, ils demeurent très sceptiques sur leurs chances de réussite, une tendance qui s'est révélée constante au fil des ans.
57,8% des Juifs israéliens considèrent également que la récente flambée de violence, qui a culminé avec la mort de deux Israéliens lors d'incidents séparés dimanche, sont des initiatives isolées. 31,8% considèrent que ces événements mèneront à une troisième Intifada organisée.
47% des Juifs israéliens soutiennent également la décision de la majorité des rabbins orthodoxes et sionistes religieux d'interdire la prière sur le Mont du Temple. 25,6% soutiennent une minorité de rabbins qui le permettent. Cependant, un nombre plus élevé - 38,6% - souhaiterait que le gouvernement modifie le statu quo concernant la prière, "même si cela conduirait à l'effusion de sang."
Pourtant, le changement du statu quo est impopulaire, 55,9% s'y opposant.
Les Juifs israéliens sont également sceptiques quant aux motivations du Premier ministre Benyamin Netanyahou qui le conduisent à vouloir construire de nouvelles implantations et infrastructures en Cisjordanie. 64% d'entre eux considèrent que ces décisions servent les intérêts politiques de Netanyahou pour consolider sa base électorale de droite, alors que 21,8% croient qu'il s'agit d'une question d'intérêt national.
Source I24News