L’Etat Islamique est peut-être encore le groupe terroriste le plus riche au monde, mais le Hamas est très près en seconde position, a révélé mardi Forbes Israël. Les groupes terroristes nécessitent une énorme quantité de ressources et de capitaux financiers pour mener leurs attaques, mais sont obligés de mettre la main sur leurs biens par la conquête physique, les tractations ou le marché noir...
Parallèlement à l’activité criminelle par excellence, il y a aussi des dons publics ou des transactions avec d’autres organisations terroristes, note Forbes.
D’énormes quantités d’argent sont transférées à des groupes terroristes par des organisations à but non lucratif, des associations caritatives, des entreprises et des institutions financières, et même par certains gouvernements.
Les transactions légitiment non seulement les groupes terroristes et fournissent des fonds pour de futures attaques, mais deviennent aussi un enjeu important à la lumière de la mainmise par l’Etat Islamique sur le Moyen Orient et le récent pacte entre le Hamas et l’autorité palestinienne.
Selon Forbes, ISIS est en tête de liste avec un revenu annuel de 2 milliards de dollars, et est la plus riche organisation terroriste au monde, et la plus riche dans l’histoire du terrorisme moderne.
Les experts estiment qu’ISIS contrôle actuellement 60% des réserves de pétrole de la Syrie, et a été en mesure de prendre par la force ou la négociation sept grandes réserves de pétrole et de gaz en Irak, dont la plus grande raffinerie de pétrole du pays. ISIS vend des dizaines de milliers de barils de pétrole par jour sur le marché noir. Ce pétrole est vendu entre 40 et 75% moins cher que le prix du marché, mais l’organisation parvient à empocher chaque jour environ trois millions de dollars via ces ventes.
Les Hamas est le deuxième plus riche groupe terroriste, selon Forbes, avec environ un milliard de dollars qui sont canalisés par le groupe terroriste annuellement.
Depuis qu’il a pris le contrôle de Gaza en 2007, le Hamas a réussi à transformer une organisation qui repose principalement sur les fonds des ONG et l’aide étrangère, en une organisation à plusieurs niveaux qui gouverne et taxe la bande de Gaza. Et les impôts sont élevés, selon le site israélien Walla! News. Tous les propriétaires de voiture doivent payer au Hamas 1 400 shekels par an (environ 300 euros) pour une redevance de licence, et les stations d’essence sont lourdement taxées.
Une grande partie des revenus du Hamas vient cependant de l’aide étrangère et des ONG, ce qui est probablement un facteur majeur pour la sécurité d’Israël suites aux dons de plusieurs milliards de dollars de l’ONU et d’autres pays après la guerre de cet été.
Source JerusalemPlus