mardi 18 février 2014

Les terroristes ne devraient plus recevoir d’aide de l’État


Dimanche, le Comité ministériel israélien tiendra une audience en vertu d’un nouveau projet de loi. Cette loi stipule que les terroristes ne recevront pas de sécurité sociale ou un soutien financier, après avoir été relâchés. Dimanche, le Membre de la Knesset, Yariv Levin, issu du parti Likud-Beytenu (une alliance entre le parti du Likud, centre-droit et du parti Yisrael Beiteinu, situé à droite), a soumis le projet de loi au Comité.



« Je trouve inacceptable qu’un terroriste qui n’a pas purgé la totalité de sa peine, puisse percevoir la sécurité sociale et des avantages du gouvernement »a t-il déclaré samedi. Il a également lancé un appel, pour que cette loi soit votée dans les plus brefs délais.
Selon cette loi, les terroristes ne recevront aucun avantage de l’État, pendant toute la durée de leur peine, même s’ils sont relâchés avant et ce, quelle qu’en soit la cause.
D’ailleurs, la loi est accompagnée de notes explicatives qui stipulent: « Pendant de nombreuses années, l’État d’Israël a dû gérer les problèmes liés aux attentats qui visaient des citoyens israéliens ou des résidents permanents. À plusieurs reprises, Israël s’est vu dans l’obligation de relâcher des prisonniers, avant que leur peine n’arrive à terme. La grande majorité d’entre eux avait le statut de résidents permanents. »
Levin explique: « C’est inconcevable de voir les terroristes relâchés plus tôt, recevoir des avantages de l’État ».
Le mois dernier, Levin avait fait remarquer que 5 des prisonniers qu’Israël avait dû relâcher, avaient la citoyenneté israélienne. Cette citoyenneté leur conférait le droit de recevoir de l’argent de l’État. D’autre part, ils pouvaient même prétendre à des aides financières supplémentaires, si dans les deux mois qui suivaient leur libération, ils n’avaient pas trouvé d’emploi. »
Il a également rappelé, que de nombreuses tentatives pour adopter cette loi avaient échoué. En cause ? la réticence des Membre de la Knesset, situés à gauche du spectre politique israélien. Jusqu’à présent, les seules propositions de loi qui aient aboutit, visaient à réduire de 50% la somme  qui leur était  versée.

Source Tel-Avivre